Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

barbès - Page 57

  • Drôle de manif !

     

    Beaucoup de policiers pour peu de manifestants…

     

    Copie de P1020177 15 mai 16h 31m 38s.JPG

    Samedi 15 mai, dans l’après midi. Une colonne de CRS traverse la rue Guy Patin pour se positionner le long du boulevard de La Chapelle. Il est 15h00. Le ciel est clair, le temps plus clément que les jours précédents. On a plus envie de siroter un soda à la terrasse d’un café que d’observer les grandes manœuvres des policiers. Toutefois la situation éveille la curiosité.

    Copie de P1020179.JPG

    15h02 : les hommes se regroupent et commencent à bloquer la rue Guy Patin. Dans quel but ? On ne voit rien, on n’entend rien. Avant la fin du marché, et oui, samedi, c’est le jour du marché de Barbès… des tentatives d’enlèvement des véhicules garés le long de la station avaient eu lieu. Indescriptible pagaille ! L’engin chargé des enlèvements n’avait pas l’espace pour manœuvrer et se sortir ensuite de l’embouteillage grandissant suite au blocage de circulation occasionné. Du grand spectacle. Du grand concert aussi…de klaxons.

    Copie de P1020181.JPG

    Bientôt des renforts arrivent. On les remarque : les casques sont cernés d'une bande jaune… Ils sont en rangs serrés, côté 10e, de chaque côté de la chaussée du boulevard. En revanche, côté 18e, l’embouteillage habituel du samedi suit son rythme de colimaçon.

    Il est 15h07 : on voit arriver la première banderole !

    Copie de P1020183 15 mai 16-37-18.JPG

     

     

    Peu de badauds se risquent à jeter un coup d'œil, tant le dispositif policier est imposant.
    Qui sont ces énergumènes si dangereux ? On a à peine le temps de les voir que le cortège est déjà terminé, puisque les cars de CRS qui ferment les manifestations sont déjà visibles. On a pu lire « Abolissons les frontières ». Il s'agit d'une manifestation de soutien à la Palestine. Les estafettes des CRS les suivent. Barbès retrouve son calme, calme relatif du samedi après midi.

    On peut s'interroger sur l'ampleur du dispositif. Il semble que le quartier bénéficie de déploiement important de police dès qu'un événement inhabituel est annoncé, manifestation comme cette fois, match de foot mettant en scène l'Algérie, ramadan.... En revanche, les événements récurrents, comme les ventes illicites de cigarettes ou de stupéfiants, ne mobilisent pas la même énergie. Il est vrai que l'effet de masse est moindre, que l'effort doit être soutenu sur la durée, et que les moyens policiers ayant été redéployés sur les nouvelles zones (Paris et les trois départements de la première couronne) n'y suffisent peut-être plus.

    Ou bien, le « renseignement » avait-il eu vent d'un risque majeur... On ne le saura pas.

    Mais ce fut court : entre l'arrivée de la banderole à 15h07 et les derniers cars ci-dessous à 15h09 et 24 secondes, il s'est écoulé deux minutes et demie... La vingtaine de cars de CRS suivent le cortège au pas et disparaissent bientôt vers La Chapelle. Le rideau tombe.

    Copie de P1020186 15 mai 16-39-24.JPG

  • Trudaine Rochechouart en émoi ?

    par Action Barbès et Paris Neuvième

    9f25249242ab300861ecaaf09a595d44.jpg

    La paisible avenue Trudaine cache t-elle la réalité d’un quartier qui commence à s’agiter ?

    Deux lieux de crispation des questions de sécurité sont venus faire l’actualité des habitants du Nord Est de notre arrondissement : le carrefour Trudaine Rochechouart et le haut de la rue du Faubourg Poissonnière.

    Le carrefour Trudaine Rochechouart et le square d’Anvers tout proche font l’objet depuis plusieurs années, au mieux, de colères des résidents à propos de nombreuses incivilités (tapage nocturne, trafics en tous genres, etc. …), au pire de plaintes des riverains qui ne se sentent plus en sécurité. La question est récurrente et dépasse largement le carrefour pour inquiéter les parents d’élèves de la toute proche école maternelle du 70 rue de Rochechouart. Alertées par différents canaux tels que le Conseil de quartier, des associations, des lettres, des pétitions, …, les autorités (Mairie et Préfecture de Police) ne semblent pas avoir pris la mesure du problème ou, s’ils l’ont prise, n’ont pas mis en place le dispositif adéquate pour y mettre fin. Ils n’ont en tous cas pas fait ce qu’il faut puisque les problèmes demeurent. Force est de constater que les habitants du quartier qui s’étaient investis baissent maintenant les bras, notamment parce que les agressions règlement de compte se multiplient. Quelques uns ont même décidé de déménager. Il arrive que la police montre ses muscles, qu’un minibus de policiers stationne non loin de ce carrefour. Mais quelle est l’utilité d’une telle démonstration ? Serait-ce une gesticulation de la police pour dire qu’elle fait quelque chose ? Ou pire, n’a-t-elle aucun moyen de faire mieux ?

    La situation n’est guère meilleure rue du Faubourg Poissonnière depuis quelques mois. Tapage nocturne, trafics là aussi divers, incivilités, rodéos de deux roues pétaradantes dans la rue de Dunkerque, voilà le tableau ! Alertées à maintes reprises sur la question, les autorités n’ont pas, là non plus, l’air de réagir efficacement. Impossible d’obtenir soit de la Mairie du 9e soit de celle du 10e – la rue du Faubourg Poissonnière marque la limite entre les deux arrondissements – la moindre information sur la réunion du 4 juin qui les a réunit.

    C’est dans ce contexte qu’on assiste à la valse des commissaires de police. Arrivé il y a à peine deux ans, l’actuel commissaire de police du 9e serait remplacé par son adjoint dans les prochaines semaines. Il avait lui-même remplacé son prédécesseur qui n’était resté que 18 mois. Est-ce ainsi que les questions graves de sécurité seront réglées ?

  • Barbès, quartier pilote!

    - Pilote ? En quoi ?

    - En matière de propreté. Ce n’est pas une  blague, c’est l’adjoint au maire de Paris qui le dit !

    En effet, après le rassemblement organisé par l’association ACTION BARBES, le samedi 17 mai, à l’angle des boulevards de Magenta et de la Chapelle, François Dagnaud, adjoint de Bertrand Delanoë, en charge de la Propreté de Paris, a pris sa plume et a écrit aux habitants.

    Action Barbès loin de l’oublier malgré sa récente nomination à ce poste, l’avait invité à faire le déplacement et à observer de visu l’état de l’endroit. C’est ce qu’on fait les maires des 9e et 10e arrondissements et Laurent Chabas, 1er adjoint du 9e, qui a, sur le sujet, des idées tranchées qu’il expose dans une vidéo tournée sur place.

    François Dagnaud n’est pas venu mais il a écrit le 26 mai. Il reconnaît que « la situation actuelle n’est ni partout ni toujours satisfaisante », et « qu’il reste des progrès à réaliser ».

    Il approuve la démarche de l'association qui tend « à sensibiliser sur la préservation du patrimoine commun que constitue l’espace public ». Cette convergence des points de vue pourra-t-elle déboucher sur la large campagne de communication sur l’hygiène et le civisme, que nous préconisons ?

    Ce que nous savions déjà est confirmé par l’adjoint au maire, à savoir que nous aurons bientôt une nouvelle génération de sanisettes. Le nombre en sera accru et la localisation révisée. Nous souhaitons que cette révision se fasse en accord avec les demandes des habitants qui possèdent sur ce point une expertise non négligeable.

    Un point du courrier nous réjouit particulièrement : la collaboration active de la RATP est souhaitée, voire exigée. L'assocaition s'est usée à la réclamer en vain. François Dagnaud semble appuyer notre vision : le traitement des abords de la station ne se fera pas sans une étroite coopération entre la Ville et la RATP !

    Le maire adjoint conclut en invitant notre association à participer à un travail commun entre les différents acteurs locaux, les services de la ville, les commissariats et la RATP, n’hésitant pas à envisager de mener à Barbès des opérations locales renforcées et coordonnées, en vue d’en faire, pourquoi pas, un lieu pilote dans ce type d’expérience.

    Plus localement, lors du Conseil d’arrondissement du 19 mai dernier, Laurent Chabas a précisé qu'un nouveau contrat d'objectifs était en cours d'élaboration. En est-t-il de même dans les autres arrondissements ? Ne serait-ce pas l'occasion d'associer habitants, conseils de quartier et associations à la réflexion, surtout si on réfléchit à une "décentralisation", comme le relatait Le Parisien le 9 mai ?

    Dans le cadre d'une décentralisation, un projet pourrait voir le jour : nommer une personne dans chaque arrondissement qui serait chargée de coordonner le nettoyage. Qu'en est-il ?


    Pilote, pilote ? Oui, bien sûr, mais propre, surtout !

     

    c1bc8a489a4f36c22cd86a7fdfbb8e0f.jpg

    Quand le ciel lave à haute pression...

  • Les habitants du quartier Barbès en colère (acte 2)

  • Les habitants du quartier Barbès en colère (acte 1)

    71120bf1a9e06937989a4d71465155ea.jpg

    Depuis quelques années, le quartier Barbès a changé, il s’est considérablement amélioré ! La réhabilitation de la Goutte d’Or, la rénovation de la station de métro, les aménagements des  boulevards de Rochechouart, de Magenta, Barbès, l’ouverture du Centre Barbara, beaucoup d’éléments démontrent que nous sommes sur la bonne voie. Le projet de rénovation du cinéma Le Louxor en  est un autre indice.

    La propreté de la ville a été, avec le logement, un sujet de prédilection au cours de la dernière campagne électorale pour l’élection du maire de Paris. Cette notion de propreté est d’ailleurs difficile à cerner, chacun ayant ses critères mais il n’est pas contestable que ce qui se passe à Barbès en la matière pose un réel problème que l’association des habitants de ce quartier, Action Barbès, créée en 2001, a décidé de prendre à bras le corps.

    Bertrand Delanoë a eu beau jeu au cours de la campagne électorale de dire que si Paris était sale, c’est bien que certains le salissaient ! Frappé au coin du bon sens, ce discours fut adroitement relayé dans les arrondissements qui nous préoccupent, les 9ème, 10ème et 18ème, par les candidats des listes Paris, un temps d’avance tout en admettant néanmoins que l’organisation actuelle des services de propreté de la ville n’était peut être pas optimale, que des améliorations pouvaient être envisagées et que cela constituait une priorité pour le début de la nouvelle mandature. Notons à cet égard comme significatif que, dans le 9ème, la question de la propreté a été confiée au 1er adjoint Laurent Chabas et que dans le 10ème, c'est le maire lui-même, Rémi Féraud, qui s'est attribué cette délégation.

    Lire la suite