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  • Une PME du 9ème

    Notre arrondissement est le lieu des grandes entreprises. Les banques et les assurances y sont installées depuis longtemps, et la presse, qui l’avait déserté depuis un moment y revient comme le prouvent les récentes installations du Figaro et L’Express.

     

    Mais notre 9ème est aussi le lieu d’activités de nombreuses PME dynamiques, essentiellement tournées vers les Services et dont certaines se sont regroupées au sein du Club des Entrepreneurs du 9ème. Il y en a une qui a tout particulièrement retenu notre attention, de par ses activités originales et par le fait qu’elle est dirigée et composée uniquement de femmes.

     

    France Global Relocation – c’est son nom – s’occupe de l’implantation des personnes expatriées à Paris. Beaucoup de sociétés multinationales installent nombre de leurs cadres hors de leur pays d’origine et l’installation non seulement de l’expatrié mais de l’ensemble de sa famille doit faire l’objet d’une attention particulière. Trouver un logement, une école pour les enfants, faire toutes les démarches administratives mais surtout faire comprendre à cette famille l’environnement dans le quel elle va vivre désormais, voilà les services que propose FG Relocation. De l’aveu même de sa Présidente, les choses ne sont pas évidentes. Le profil type de l’expatrié qui s’installe à Paris est un homme de 35/40 ans avec un niveau d’études supérieures. Il est le plus souvent marié avec des enfants. Outre le changement dans sa situation professionnelle, c’est toute sa vie qui est modifiée et il entraîne avec lui toute sa famille. A la phase d’euphorie des débuts essentiellement due à la nouveauté, succède généralement un stade très critique, l’expatrié et sa famille se sentant déstabilisés par le nouvel environnement que bien souvent il ne comprend pas. La perte des repères peut entraîner de l’angoisse ou une certaine déprime, voire une culpabilisation d’avoir impliqué sa famille dans le projet. Au-delà des questions purement logistiques de soutien, FG Relocation propose des séminaires d’adaptation, de fournir à l’expatrié des clés pour mieux comprendre sa nouvelle vie et la manière de vivre des Français. Sa Présidente raconte avec un léger sourire l’histoire d’une jeune femme de Singapour, installée à Paris depuis peu, et qui n’osait pas demander à la personne chargée de la maintenance de réparer la lampe de son bureau, cette chose étant considérée dans son pays comme une dénonciation de celui qui ne fait pas correctement son travail et ne voulant pas lui faire perdre la face. Ou bien l’histoire de ces Texans qui se demandaient si on mangeait des légumes verts en France !

     

    FG Relocation est une société de femmes. Outres ces deux dirigeantes, 7 autres femmes y travaillent à plein temps ainsi que 7 consultantes chargées d’accueillir et de prendre en charge les expatriés. Fait de beaucoup de psychologie et d’attentions pour les moindres détails, la Présidente de FG Relocation reconnaît que ce métier se prête mieux à une approche féminine que masculine bien qu’elle n’en fasse pas une condition rédhibitoire.

     

    Avec plaisir, FG Relocation voit de plus en plus de demandes d’expatriés pour venir s’installer dans le 9ème. Au début des années 90, c’est le 16ème qui avait les préférences, puis aujourd’hui, c’est plutôt le 6ème qui est demandé mais ignoré depuis toujours, le 9ème a fait surface, la difficulté étant de trouver des appartements dans un environnement immobilier difficile.

     

    Seulement 6 sociétés sur la place de Paris proposent ce genre de services. C’est sans doute un plus pour notre arrondissement que FG Relocation se soit installé près du square Montholon afin de permettre à ceux qui viennent vivre à Paris de découvrir notre 9ème.

  • L’enquête IPSOS dans le cadre du PDP

    La Mairie de Paris a diffusé début Mars les résultats de l’enquête commandée à IPSOS afin de recueillir l’avis des Parisiens sur le Plan de Déplacements de Paris (PDP) en cours d’élaboration. En vue de la réunion qui se tiendra mercredi 15 mars à 19h dans notre Mairie rue Drouot en présence de Denis Baupin, il n’est pas inutile de regarder ces résultats de plus près.

     

    IPSOS nous dit que plus de 140 000 questionnaires ont été retournés (30 000 via Internet soit 28%). La structure de l’échantillon en âge et en sexe reste assez proche de celle de la population, avec un peu plus de cadres et employés ayant répondu que d’ouvriers en ce qui concerne les catégories socioprofessionnelles. 3% des réponses en provenance de notre 9ème pour 3% de la population parisienne. Notons que 73% des personnes ayant répondu disent utiliser habituellement les transports en commun contre 20% un véhicule individuel. 140 000 réponses de personnes de 15 ans ou plus pour une même population pouvant être estimée à 1 400 000, cela fait du 10%, ce qui n’est pas mal et donc assez représentatif.

     

    La nature des questions a fait et fait encore l’objet de nombreuses polémiques. Il est juste de noter que la manière dont la question est posée influence beaucoup la réponse. C’est particulièrement vrai pour la toute première question qui ne demande pas aux personnes quel type d’équilibre entre les différents modes de déplacements leur parait souhaitable mais leur demande de confirmer ou d’infirmer les choix d’ores et déjà faits par l’actuelle municipalité. Sachant que la très grande majorité des personnes interrogées utilisent les transports en commun, il n’est donc pas surprenant que 78% des réponses soient favorables à la politique actuellement suivie. La tonalité générale du questionnaire est d’ailleurs assez orientée contre les voitures. On peut apprécier ce choix mais celui-ci détermine à l’avance l’orientation des réponses et entache quelque peu l’enquête.

     

    Que ce soit la fréquence et la régularité des bus ou des métros, l’amplitude des horaires de ceux-ci, l’enquête ne fait que confirmer ce que chacun sait, à savoir qu’il y des progrès à faire. Autre résultat sans surprise, la nécessité d’améliorer les transports de banlieue à banlieue. La question des livraisons et de la présence de camions dans Paris est importante et l’enquête nous dit qu’une majorité de personnes préconisent un acheminement par train ou par bateau sur la Seine. S’agit il là de modes de transports réalistes ?

    La place faite aux piétons est plébiscitée dans le cadre des projets de réaménagement. La limitation de vitesse à 30km/h comme prévue dans la mise en place des quartiers verts ne recueillent que 33% d’avis favorables.

     

    Bref, pour être honnête, disons que cette enquête ne nous apporte pas beaucoup d’éléments nouveaux. Elle fait déjà l’objet d’une certaine satisfaction à l’Hôtel de Ville et il y a donc fort à parier que la politique actuelle sera suivie voire renforcée. Il est indéniable que la circulation en « site propre » des bus a considérablement amélioré leurs conditions de circulation mais il est également indéniable que les problèmes de circulation automobile demeurent ainsi que ceux liés au stationnement.

     

    Vous trouverez les résultats complets de cette enquête en cliquant ICI.

     

    Pour compléter votre information, vous pouvez aussi consulter le sondage CSA réalisé plus généralement sur la mandature de Bertrand Delanoë en cliquant ICI.

  • Rencontre avec Pauline Véron

    C’est avec plaisir et grande ouverture que cette jeune avocate spécialiste du Droit Public – elle exerce depuis un an dans le quartier – se présente. Adjointe au Maire du 9ème arrondissement de Paris, cette militante socialiste active est en charge de l’urbanisme, de la prévention et de la sécurité, élue référant pour le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart.

     

    Malgré son relatif jeune âge, son parcours et son expérience politique ne sont pas négligeables. Entrée assez jeune au Mouvement des Jeunes Socialistes, elle fut tour à tour Conseillère parlementaire de Claude Allègre alors Ministre de l’Education Nationale puis celle de Jean Jacques Queyranne, Ministre des Relations avec le Parlement dans le gouvernement Jospin. L’alternance de 2002 lui a fait reprendre ses études d’avocat à la Sorbonne. Elle est aussi membre de la Ligue des Droits de l’Homme depuis 10 ans.

     

    Son poste de Conseillère d’arrondissement est son premier mandat. Choisie par les militants socialistes de la section du 9ème, elle fut retenue sur la liste du Maire actuel en 4ème position et fut donc élue en 2001. Elle parle de son action avec une certaine gourmandise. Entre les obligations liées au fait qu’elle soit Adjointe au Maire comme les mariages et les dossiers qu’elle suit particulièrement, le travail ne manque pas. Entre coordination avec les Services Centraux de la Ville (propreté, urbanisme, …), réunions de coordination de l’équipe municipale, rendez vous demandés par les citoyens, lancement et suivi des projets lancés par l’Hôtel de Ville sans oublier le militantisme local voire national, le temps passe vite. Elle va tous les jours passer quelques heures dans son bureau à la Mairie. « En changeant chaque fois d’itinéraire » précise t’elle. « Mon mandat a changé la manière dont je regarde le quartier. Je regarde tous les détails, passe par un endroit où on m’a signalé tel ou tel problème pour m’assurer de la réalité des choses » dit elle avec sérieux.

     

    De ses relations avec le Maire et l’équipe municipale, elle est satisfaite. Des discussions franches – n’oublions pas que cette équipe comprend aussi des élus Verts, une "chevènementiste", un radical de gauche et un communiste – les amènent la plupart du temps à défendre des projets communs. Bien sûr elle n’ignore pas les difficultés rencontrées ailleurs dans les relations entre Les Verts et les Socialistes, mais « cela impacte peu sur notre travaille d’équipe » affirme t’elle. C’est là le langage convenu de toute l’équipe municipale mais pour avoir eu des contacts avec les différents participants, reconnaissons honnêtement qu’il y a une certaine réalité derrière cela.

     

    Pauline Véron attache une importance particulière aux Conseils de quartier. Elle est la première à reconnaître que tout n’est pas encore parfait en la matière mais pense que cette structure est sur la bonne voie. La mise en place des Conseils et la mobilisation des habitants ne furent pas chose évidente d’après elle. Bien qu’encore relativement faible dans Paris, la participation et surtout la régularité dans cette participation dans le 9ème la font regarder la chose avec calme et détermination. Elle convient qu’il faut, pour assurer un meilleur fonctionnement des Conseils, opérer un certain rééquilibrage entre les initiatives prises par les élus et celles lancées par les Conseils. Cela pose certes le problème de légitimité de ces derniers – les élus sont les élus de tous, les Conseils ne représentent que les participants volontaires – mais dans le cadre de projets précis, cela devrait pouvoir se faire. Pour elle, de moteur des Conseils qu’est aujourd’hui l’élu, il pourrait passer à un rôle moins prépondérant de suivi des projets. C’est sans doute là une piste intéressante si on veut augmenter l’efficacité des travaux des Conseils. Pour le quartier Trudaine Rochechouart dont elle est l’élue référant, elle va chercher également à voir comment les Services Centraux de la Ville pourraient mieux intégrer les demandes spécifiques faites par le Conseil et compte pour cela sur l’appui du nouveau Secrétaire Général de la Mairie.

     

    Dynamique, aux convictions politiques très marquées et bien assumées, elle vit et travaille dans le 9ème. Sans prendre particulièrement parti, tout cela peut réconcilier avec la politique.

  • Mars et le souvenir

    Le mois de Mars nous incite au souvenir. L'historien Bernard Vassor nous communique quelques dates concernant des personnes qui ont marqué notre 9ème :

     

    Louise Colet

    Le grand Hector

     

     

     

     

     

    - Adrienne Lecouvreur, morte le 20 mars 1730 (son biographe E. Legouvé habitait 12 rue de la Victoire)

    - Alphonse de Lamartine, mort le 1 mars 1869

    - Hector Berlioz mort le 8 mars 1869

    - Louise Colet morte le 8 mars 1876

    mais aussi

    - Frédéric Chopin, né le 1 mars 1810

    - Alfred de Vigny, né le 27 mars 1797 (a vécu rue d'Artois, aujourd'hui rue Laffitte)

    - Paul Verlaine, né le 30 mars 1844, employé (expeditionnaire) à la Mairie du 9°, habitué du café Le Cadran, aujourd'hui Le Central 14 rue Drouot)

    et ..... Vincent Van Gogh, né le 30 mars 1853 (a vécu 9 rue Chaptal, 25 rue Victor Massé, 8 cité Pigalle et fréquenté bien sûr le 14 rue Clauzel, la boutique du Père Tanguy)

  • Conseil de quartier – 4ème partie et conclusions

    Suite de notre petite analyse du rapport 2005.

     

    Le quartier Provence Opéra s’est réuni en Février, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 54 personnes. La réunion de Septembre où l’on traitait des questions de propreté est celle qui a eu le plus de succès (20 personnes). Si la fréquentation de ce Conseil peut paraître faible, il faut bien considérer ses particularités. Ce petit îlot au cœur de la zone des grands magasins et des bureaux est très peu habité comparé aux autres quartiers. Suivant certaines sources, il aurait même une des densités de population résidante les plus faibles de la capitale tout comme celle du fameux « Triangle d’Or » de l’avenue Montaigne. La faible quantité de résidants mais la très grande quantité de personnes y travaillant ou étant en transit (145 millions par an affirme le rapport) lui posent des problèmes spécifiques. Dans ce contexte, il est normal que les questions de propreté et de circulation soient les priorités. Plusieurs initiatives ont été prises dans ce sens notamment par la création de zones de stationnement pour les deux roues. A noter que ce quartier bénéficie d’une association de commerçants très active (rue Vignon), force d’animations et de propositions.

     

    L’investissement principal de ce Conseil a été en 2004 l’installation d’une jardinière au carrefour Haussmann Auber ne représentant néanmoins que 24% de son budget d’investissement. Il n’a quasiment rien dépensé en fonctionnement sur les deux dernières années.

     

    Que conclure de tout cela ?

     

    Sans y revenir particulièrement, la première conclusion est la relativement faible participation des citoyens aux Conseil de quartier. Le temps nous dira si cela est du aux modifications de comportement longues à se mettre en place ou si ces Conseils sont perçus de manière négative, c'est-à-dire sans influence réelle sur le cours des choses. Le Maire a beau nous dire que les décisions des Conseils de quartier tiennent une place importante au moment où une décision est prise, soit dans le 9ème, soit au niveau de l’Hôtel de Ville, reste à prouver que ces Conseils ont un réel pouvoir d’infléchir les choses. Ceci n’est pas encore démontré. De cette efficacité tient sans doute une plus grande participation aux réunions.

     

    La question de la faible utilisation des budgets, pourtant modestes, mis à disposition des Conseils demeure. Les participants n’ont-ils pas d’idées, ce qui est peu probable, ou est il difficile de faire émerger des idées qui reçoivent l’assentiment d’une majorité ? On touche là au fonctionnement même des Conseils dans notre arrondissement. Encore faudra t-il vérifier cette hypothèse en regardant comment d’autres Conseils dans d’autres arrondissements se sont comportés. Sans faire trop d’éloges à la Mairie, ce travail fait dans une transparence réelle dans le 9ème sera difficile à mener si on en juge par le comportement de certains autres Maires d’arrondissement.

     

    Arrondissement très urbain, le 9ème se concentre sur les questions liées au bien être (espaces verts, circulation, …) mais les animations, la vie de quartier, le lien social demeurent une préoccupation dans un arrondissement où les habitants (55 000) sont quotidiennement confrontés aux flux de personnes venant y travailler ou faire des achats (plusieurs centaines de milliers chaque jour). Les délibérations des Conseils traduisent bien ces deux faits.

     

    Disons pour conclure que la création de ces Conseils de quartier représente une réelle opportunité pour chaque citoyen de s’exprimer et d’influencer les décisions à prendre. Cela reste très relatif, certes, mais cet « outil » de la démocratie existe, peut être est il temps de s’en saisir.