Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : salle de consommation

  • La Goulue

    medium_la_goulue_02.jpg

     

     

    LouiseWeber, surnommée « La Goulue » en raison de sa grande capacitéà avaler tous les verres qui passent à sa portée. Née à Clichy le 12 juillet1866, il y a 139 ans, elle doit son immortalité à Toulouse-Lautrec chez quielle se rend fréquemment. Habitant les hôtels garnis des rues de Douai etPigalle, elle élira un temps domicile au 1 rue Mansart. Elle demeure la pluscélèbre chahuteuse, mais terminera sa vie sombrant dans l’alcoolisme et seproduisant dans de pitoyables spectacles de danse du ventre.

     

    Sources:

    BernardVassor

    Archivesdépartementales,

    Archives P-ESeda

  • Avant le 14, il y a le 12 !

    Croisement duboulevard des Italiens et de la rue de la Chaussée d'Antin.

     

    medium_ch_dantin1.2.jpg

     

    En cette année1789, à l’angle de la rue de la Chaussée d’Antin et du boulevard des Italiens,se trouvaient le magnifique hôtel particulier de la famille de Montmorencyconstruit par Ledoux et en face la caserne des Gardes Françaises. Le quartierest alors très loin de la physionomie qu’on lui connaît aujourd’hui. Ville etcampagne se mélangent un peu, c’est un endroit chic où beaucoup depersonnalités ont fait bâtir des résidences somptueuses. Rien que la rue de laChaussée d’Antin ont vécu ou vivaient encore en 89, Mme d’Epinay la protectricede Jean Jacques dans sa jeunesse et l’amant de celle-ci, Grimm, plus loin lafamille Necker, Mlle Guimard danseuse entretenue par la Prince deSoubise dans son fameux temple de Terpsichore, Mme de Montesson, femme dethéâtre mais surtout seconde épouse du Duc d’Orléans, Mirabeau et tantd’autres.

     

    Deux moisaprès la première réunion des Etats Généraux à Versailles, la tension monte.Erigée en Assemblée Nationale, ceux-ci s’attèlent à réorganiser le royaumetandis que la Cour cherche à unir ses forces pour maintenir l’ordre existant.Des troupes étrangères ont été regroupées à Paris et le peuple parisien en estalarmé. Le 12 Juillet, une émeute éclate aux Tuileries et le Prince de Lambescà la tête du Royal Allemand fait charger la foule. Il en détache unesoixantaine d’hommes pour aller garder le dépôt des Gardes Françaises quiavaient rejoint l’émeute. Les deux groupes d’affrontent violement sur leboulevard et on compte des morts. Cela se passe le 12 Juillet. La tension neretombera pas et la suite vient le 14.

     

    medium_12_juillet_89.2.jpg

     

    Charge duPrince de Lambesc aux Tuileries le 12 Juillet 1789 Matériaux : Peinture àl'huile sur toile - Date : approx. entre 1789 et 1790 Artiste : Jean-BaptisteLallemand - Musée Carnavalet Acquis par la Ville de Paris en 1884.

     

     

    Il est biendifficile de retrouver tout cela aujourd’hui. Toute la partie des numérosimpairs de la rue de la Chaussée d’Antin a été détruite par le percement de larue Meyerber et la construction de l’Opéra Garnier. A l’hôtel de Montmorency asuccédé le théâtre du Vaudeville lui-même remplacé en 1927 par l’actuel cinéma.La caserne en face a été détruite en 1792 pour laisser place à l’immeuble quel’on voit aujourd’hui au 2 de la rue de la Chaussée d'Antin et dans lequela emménagé Rossini en 1858 et qui sera le lieu de soirées mémorables. Maisle 14 Juillet commence le 12, dans notre 9ème actuel.

  • Souvenons nous

    Entrefilet paru dans le journal Paris Montmartre de Juin 2005. Voustrouvrez des informations supplémentaires ICI

     

     

     

     

     

    medium_inauguration_renoir.jpg
  • Pour mémoire

    C’est peu dire que notre 9ème est riche d’Histoire. Chaque coin de rue est un appel à se souvenir. Non pas qu’il faille vivre dans les souvenirs, mais garder une mémoire est important.

    Bernard Vassor nous a communiqué une liste de dates pour le mois de Juillet. Ne cachons pas notre plaisir.


    16/07/1796, naissance de Camille Corot, peintre, domiciles et ateliers 56 faubourg Poissonnière & 44 rue Notre-Dame de Lorette (ancienne numérotation)

    18/07/1821 naissance de Pauline Garcia-Viardot, cantatrice, 49bis rue de Douai au salon célèbre, courtisée par F. Liszt et A. de Musset. Pendant 30 ans qu'il habitat Paris, Tourgueniev y disposa de 4 pièces au deuxième étage avec sa fille naturelle.

    medium_pauline_viardot.jpg
    Pauline Viardot 1821-1910


    19/07/1834 naissance de Edgar Degas, peintre, 6 rue Saint Georges - ateliers 37 rue Victor Massé, mort 6 boulevard de Clichy.

    24/0/7/1802 naissance du grand Alexandre Dumas – nous lui consacrerons un article séparé.

    27/07/1824 naissance d’Alexandre Dumas fils 10bis rue Ballu.

    29/07/1890 mort de Vincent van Gogh – nous lui consacrerons un article séparé

    31/07/1886 mort de Frantz Liszt – concerts chez George Sand Square d'Orléans, chez Pleyel rue Cadet, chez  Rossini 2 rue de la Chaussée d'Antin, chez Pauline Viardot rue de Douai, etc. ...


    Source : Arlette Choury Bernard Vassor.

  • Parcours Alexandre Dumas

    Le 24 Juillet 1802 naissait le grand Alexandre Dumas. Bernard Vassor nous propose un itinéraire Dumas dans notre arrondissement.

    medium_a._dumas.jpgSes domiciles dans le 9ème :
    1, Place des Italiens (4eme étage)
    40, rue Saint Lazare (square d'Orleans)
    30, rue Bleue
    45, rue du Mont Blanc (chaussée d'Antin)
    10, rue Joubert
    3, cité Trévise
    43, rue Richer
    7, avenue Frochot
    1, rue Laffitte (la Maison d'Or - 3eme étage le mousquetaire au rez de chaussée)
    77, rue d'Amsterdam
    11, rue de Vintimille
    medium_signature_dumas220.jpg70, rue Saint Lazare (meublé)

  • La famille Van Gogh et le Neuvième

    N'oubliez pas le rassemblement d'aujourd'hui

    Vincent Van Gogh est né dans le Neuvième arrondissement !
    par Bernard Vassor


    C’est le premier février 1890 que Vincent Van Gogh (1853-1890) a eu connaissance de la naissance de son neveu baptisé exactement comme lui Vincent Willem Van Gogh et né dans notre arrondissement. Il sera le fondateur du musée d’Amsterdam et on le nommera « l’ingénieur » pour le différencier de son oncle, parfait homonyme.


    Au reçu du faire-part, l’auteur des « Tournesols », interné à l’hospice Saint-Paul de Mausole, sortira dans le jardin, coupera une branche d’amandier en fleur pour la représenter sur une toile, sa plus joyeuse et lumineuse. Dans sa lettre, son frère lui annoncera la seule parution de son vivant d’un article de Georges Aurier lui étant consacré ainsi que la vente des « vignes rouges »  à Anna Bloch,  pour 400 francs, seul tableau vendu dit-on avant sa mort.  


    Le peintre enterré dans les blés résidera deux fois cité Pigalle. La première à son retour de l’asile Saint-Rémy, la deuxième lors d'un séjour qu'il écourtera. Il préfèrera retourner à Auvers se donner la mort en se tirant une balle dans la poitrine. Théo, son frère, alerté par l’aubergiste Ravoux qui avait envoyé à Paris un autre peintre hollandais, Hirschig, également client de son établissement, se rendra en toute hâte au chevet de son frère, le veillera toute la nuit et sera assisté par le père Tanguy, résidant de la rue Clauzel, qui tentera d’atténuer sa douleur. Il s'éteint le 29 Juillet 1890.


    Tragique destinée que celle de cette famille : Théo ne survivra à Vincent que quelques mois, la petite sœur préférée de Vincent,  Wilhelmien, mourra après un séjour de plus de dix ans dans un établissement psychiatrique, enfin, le frère cadet Cornélius, engagé dans l’armée d’Afrique du Sud se tuera à 33 ans d’un coup de pistolet en 1900.

  • Au 8 cité Pigalle

    Bernard Vassor a participé hier à la petite cérémonie en souvenir de Vincent Van Gogh. Voici son témoignage émouvant.

    medium_rimg0042.jpg

    Hier, à 19h, au 8 cité Pigalle, il y avait beaucoup d’émotion pour la célébration de la mort de Vincent Van Gogh. Des habitants des immeubles du voisinage sont descendus de chez eux pour partager la passion qu’inspire l’artiste.
    Chacun est venu piquer dans le lierre tapissant la grille de l’immeuble du 6 et du 8, qui un glaïeul, qui un oeillet et des brassées de tournesols apportés par des habitants du 9° parmi lesquels on a pu reconnaître madame Dominique Desanti, l’historienne, grand écrivain, venu en voisine de la rue Clauzel apporter son soutien à cette initiative, et qui selon les locataires de la cité voudraient la voir renouveler chaque année. Beaucoup de japonais, admirateurs de Vincent, ont apporté de très gros tournesols, une conférencière, Madame Emiko-Moine Maeda, a souligné l’importance de l’influence de l’art du Japon sur tous les artistes de la fin du XIX° siècle, et la fascination qu’a exercé Van Gogh sur les habitants de son pays.
    Un grand acteur, revenu d’Avignon a lu la dernière lettre de Vincent datée du 29 juillet 1890  qui a saisi le public qui était au bord des larmes. Un adjoint au Maire a prononcé un bref discours pour souligner l'importance de tels évènements pour la vie du quartier.
    Etaient présents l’historienne d’Art Clotilde Roth-Meyer et André Roussard le spécialiste incontesté de la vie montmartroise, auteur et éditeur de nombreux ouvrages. Des comédiens se sont proposés d’organiser des lectures autour des artistes de  « la Nouvelle Athènes ».
    A suivre donc…

     

  • L'année du Brésil en France (suite)

    medium_dscn1468.jpgNotre arrondissement participe activement à la célébration de l’année du Brésil en France. En Juillet, nous avons eu une exposition à la Marie du 9ème et le « lavage » du Sacré Cœur (voir notre article du 4 Juillet).

    Depuis le 28 Juin et jusqu’au 27 Novembre, le musée de la Vie Romantique rue Chaptal accueille l’exposition « Le romantisme au Brésil vu par les peintres voyageurs entre 1820 et 1860 ». On y présente des œuvres jamais exposées en France et prêtées par la pinacothèque de Sao Paulo.

    Le mieux est d’aller faire un tour sur le site du musée de la Vie Romantique où vous trouverez beaucoup d’informations très intéressantes (n’hésitez pas à regarder le dossier de presse très complet) mais aussi de vous rendre dans cet endroit si particulier qu’est le musée de la rue Chaptal. Bonne visite.

  • Un peu d'Histoire

    Une grande dame de la rue Clauzel

    Par Bernard Vassor

    Fille d’émigrés russes, Dominique Desanti a épousé un grand philosophe : Jean-Toussaint Desanti décédé en 2002. Elle jouera un rôle actif dans la Résistance, puis elle parcourra l’Europe, l’Afrique et les Etats-Unis où elle enseignera à l’Université de Californie.

    Engagée dans la vie politique, avec son mari, elle quittera le parti Communiste dans les années 1950.

    Historienne, elle obtiendra le prix de l’Académie Française pour « les Socialistes de l’Utopie». Une grande partie de son œuvre sera consacrée à des biographies de Louis Aragon, Elsa Triolet, Robert Desnos, Drieu La Rochelle, etc. … Elle publiera un magnifique « Flora Tristan, la femme révoltée », première biographie qui va révéler l’importance de ce personnage considérable dans l’histoire de l’émancipation des femmes et qui était resté jusqu’alors injustement inconnu.

    Lors de la célébration nationale du bicentenaire de Flora Tristan en 2003 j’avais organisé un hommage à Dominique Desanti qui lui a été rendu par Noëlle Châtelet, Evelyne Bloch-Dano, dernière biographe en date de « la Femme-messie », et Marie-Jo Bonnet la très ardente militante féministe. Son dernier roman : Le Miroir des Sorcières, devrait prochainement faire l’objet d’une conférence.

    Nota de Paris Neuvième.

    Pour les lecteurs intéressés par cette grande dame que fut Flora Tristan, ils peuvent bien sûr lire ses œuvres mais aussi se référer à l’excellent livre de Michel Winock, les voix de la Liberté paru au Seuil.

    Il peuvent surtout se référer à :

    - La Femme Messie d’Evelyne Bloch-Dano, Grasset 2003

    - La Paria et son rêve de Stéphane Michaud (collaboration avec Bernard Vassor) Sorbonne Nouvelle Paris 2003

    - La Fille des rayons et des ombres article de Bernard Vassor

    - Le Paradis un peu plus loin de Mario Vargas Lliosa Gallimard Paris 2003

     

    Petite chronique anecdotique du Neuvième arrondissement
    Par Bernard Vassor, d’après des documents d’époque.


    Août 1844 : la ville de Paris a acheté l’hôtel d’Eichthal au 14 rue Le Peletier pour y loger la Mairie et les services municipaux de ce qui était alors le 2ème arrondissement (le 9ème  arrondissement depuis 1860) logés à cette époque rue Chauchat.
    Le Préfet de la Seine et Monsieur Gau, architecte de la ville, vont mettre en adjudication les travaux nécessaires pour rendre cet hôtel à l’usage prévu. Les travaux sont évalués à 13,771 Francs 96 centimes très précisément.
    Par la suite la rue de Richelieu sera prolongée vers le Nord en suivant une section de la rue de la Grange Batelière – qui deviendra l’actuelle rue Drouot - du boulevard des Italiens (carrefour Richelieu Drouot actuel) jusqu’à la rue de Provence. On finira de la prolonger pour qu’elle rejoigne la rue La Fayette bien plus tard.
    L’autre section de la rue de la Grange Batelière devait être prolongée vers l’Ouest en ligne directe jusqu’à la rue Chauchat. A cet effet, tout le pâté de maison occupé par la Mairie de l’époque (en 1844, la Mairie du 2ème est installée rue Chauchat, pour être transférée à l’Hôtel d’Eischtal rue Le Peletier) et incluant le Temple protestant devait être démoli.
    Fort heureusement il n’a pas été donné suite à la démolition du Temple qui est toujours à sa place.
    La Mairie, ancien hôtel d’Eichtal rue Le Peletier, fut, elle par contre aussi, démolie.
    Avant d’être prolongée, la rue Drouot n’existant pas, la rue de la Grange Batelière commençait rue Montmartre et cheminant vers l’Ouest faisait un coude à l’emplacement actuel de l’Hôtel des Ventes pour aboutir à l’angle du boulevard Montmartre et du boulevard des Italiens. Cette configuration a crée beaucoup de confusions chez les historiens et conduit à des erreurs perpétuées aujourd’hui.
    Pendant ce temps, on procédait, après la mort du Marquis Aguado, à des travaux de restauration de son hôtel du 6 rue de la Grange Batelière qui deviendra notre actuelle Mairie d’arrondissement, mais, c’est une autre histoire ….

  • Siegfrid Bing, le marchand d'art

    Le 6 Septembre 1905 mourait Siegfrid Bing. Quasi inconnu du grand public, cet allemenad a joué un rôle capital dans la vie de Van Gogh et de tous les impressionistes que l'on pouvait rencontrer dans sa boutique de la rue Chauchat.Nous lui consacrerons un article plus détaillé à l'occasion de l'exposition qui lui sera consacré en Février 2006 pour la réouverture du Musée des Arts Décoratifs rue de Rivoli.Bing était un habitant du 9ème puisqu'il résida 13 rue Bleue, 10 rue de Provence et 22 rue Chauchat jusquà sa mort en 1905.(source : Bernard Vassor)

  • ”Paul Meurice et Victor Hugo, les allumeurs d’étoiles”

    Parler brièvement de Victor Hugo est presque impossible. Comment aborder le romancier, le poète, le dramaturge, le dessinateur, le journaliste, l’homme politique, le rebelle, l’exilé, le romantique …. en quelques mots ? Il nous faut rester modeste devant un tel personnage. Notre arrondissement nous donne quand même l’opportunité de parler de Hugo et de le regarder dans son environnement familier puisqu’il y passa quelques années de sa vie.Paul Meurice (1818-1905) est lui moins connu que le grand Victor. Dans les années 1830, il fut le collaborateur de George Sand, d’Alexandre Dumas. Suite à la Révolution de 1848, il créé le quotidien « L’événement » de tendance « hugolienne » nous précise Bernard Vassor. L’arrivée au pouvoir du Prince Napoléon et le coup d’Etat de Décembre qui en fait l’Empereur Napoléon III mettent fin au projet mais en 1869 Paul Meurice se relance dans l’aventure de la presse en créant « Le Rappel », autre quotidien auquel collabora également le fils de Victor Hugo, Charles.Mais Paul Meurice fut surtout et avant tout le proche de Victor Hugo. Editeur de ses œuvres, adaptateur de ses romans pour le théâtre, metteur en scène de ses pièces, collectionneur infatigable de ses dessins, il fut l’ami bien sûr mais aussi « l’appui et le conseil » nous dit Sheila Gaudon, Professeur Emérite à la Wesleyan University (USA) dans le recueil de correspondance entre Hugo et Meurice qu’elle a publié.medium_paul_meurice.jpgmedium_victor_hugo.jpgPaul Meurice voua sa vie à Hugo. Une dévotion sans faille qui aboutit en 1903 à la création du musée de la place des Vosges.A l’occasion du centenaire de la mort de Paul Meurice, la Société des Amis de Victor Hugo et l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle organisent une série de manifestations culturelles – Paul Meurice & Victor Hugo, les allumeurs d’étoiles - pour présenter les relations et l’œuvre commune de Hugo et de Meurice.A la fois Meurice et Hugo vécurent dans notre arrondissement de nombreuses années. Avenue Frochot pour le premier, et disons un peu partout dans l’arrondissement pour le second ! Dans le cadre des journées « les allumeurs d’étoiles », une promenade littéraire sur les traces de Paul Meurice et de Victor Hugo dans le 9ème est organisée le Samedi 17 Septembre prochain. Commentée par Bernard Vassor, il s’agira d’une « ballade » à la rencontre des différents lieux du 9ème entre l’avenue Frochot, la rue de la Tour d’Auvergne, la rue des Martyrs, etc. où le souvenir des deux hommes restent vivant, qu’ils aient été des lieux de travail ou de résidence.Paris Neuvième vous propose cette promenade.Rendez vous :Samedi 17 Septembre à 15h30à la librairie « L’Atelier 9 »59, rue des Martyrs (place Lino Ventura)Métro Pigalle – bus 67Il fera beau, c’est commandé mais prenez de bonnes chaussures. Une virée dans l’univers de Hugo le jour de la fête du patrimoine.

  • La Phonogalerie - Présentation

    Dans le quartier Trudaine, à deux pas de La Cigale, se trouve la Phonogalerie. C’est le temple de la musique enregistrée. Pas de nostalgie ici, ni de poussière, mais beaucoup de beauté. Les objets y sont en parfait état de conservation ou en cours de restauration, présentés dans un vaste espace de style art déco justifiant son appellation de galerie.

    medium_phonogalerie_4.jpg
    Qu’ils enregistrent les sons sur la fragile feuille d’étain d’Edison (1877), sur de la cire ou qu’ils fassent chanter le vinyle, ici sont rassemblés les plus beaux instruments de reproduction des sons. On y trouve de véritables pièces de musée : « tinfoil » primitif, phonographes à cylindres de cire de tous formats, gramophones à disques exhibant de magnifiques pavillons aux couleurs de cuivre ou irisés de laque. Bois précieux, bronzes, vernis au tampon, appareils à monnayeurs de la Belle Epoque, phonographes domestiques plus modernes, c’est beau à voir et c’est à vendre !
    medium_phongalerie_6.jpg
    On trouve également à la Phonogalerie une documentation de premier ordre : disques anciens et recherchés, cylindres rares ainsi que de nombreux témoignages à travers les affiches ou les autographes, de plusieurs vedettes des Grands Boulevards. Une borne Internet permet l’accès à une documentation numérisée plus vaste encore sur des sujets connexes à l’histoire de l’enregistrement sonore. Enfin, un atelier au sous-sol permet d’assurer sur devis la restauration de toute machine parlante retrouvée dans votre grenier.
    medium_phonogalerie_2.jpg
    C’est assurément de l’art, la visite vaut le détour, elle est gratuite et l’accueil est vraiment chaleureux..medium_phonogalerie_5.jpgPhonogalerie10 rue Lallier75009 ParisDe 14h à 19hTous les jours sauf Mercredi et Dimanche et sur rendez-vous01.45.26.45.80www.phonogalerie.com