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Municipales 2008 : à l'UMP
Une fois n’est pas coutume mais comme Paris Neuvième était invité, nous sommes allés à la conférence de presse de présentation des 20 têtes de liste UMP pour les 20 arrondissements de Paris. Cela se passait à la permanence de Françoise de Panafieu, rue Saint Antoine à deux pas de l’Hôtel de Ville. Seul absent, Pierre Lellouche ! Mais bien présents les "stars" UMP Rachida Dati, Claude Goasguen, Jean Tibéri et surtout Jean Marie Cavada, la vedette du jour ! Sans oublier, bien sûr, la tête de liste pour le 9ème, Delphine Burkli. Toutes les infos concernant les têtes de listes sont sur panafieu2008.fr. -
Municipales 2008 : pour l’UMP, c’est Delphine !
C’est l’œil gourmand et avec un sourire légèrement esquissé que Delphine Burkli nous reçoit à la permanence UMP de Pierre Lellouche, au coin des rues Rodier et de Maubeuge. Bien que l’annonce officielle ne soit pas encore faite, Delphine est tête de liste UMP pour la conquête – reconquête – du 9ème arrondissement de Paris. Comment cette jeune femme célibataire de 33 ans en est elle arrivée là ?
« Burkli, c’est suisse » dit elle avec une pointe de fierté, faisant référence aux origines de son grand-père. C’est assez jeune que le virus de la politique l’a prise. Le même grand-père, syndicaliste, l’a sensibilisée aux autres, à la chose publique. Ses études universitaires à Paris IV (histoire-géographie) l’ont certainement confortée dans ses goûts et dès 1992 – année de ses 18 ans – la voilà inscrite au RPR avec en tête les idées de Philippe Seguin et François Fillon qui avaient à l’époque la réputation d’être des « gaullistes sociaux », en quelque sorte l’aile gauche du parti. Divers concours de circonstances lui ont fait rencontrer Pierre Lellouche et dès lors son sort est scellé. En 1997, la voilà attachée parlementaire du député et elle gravit tous les échelons pour en être aujourd’hui la Directrice de cabinet, tout en se faisant élire par les militants en avril 2006 déléguée UMP pour la 4ème circonscription de Paris (8ème & 9ème arrondissements). « J’ai le culte du travail » confie-t-elle, « et je suis pragmatique. Il faut être sur le terrain, travailler, monter les échelons petit à petit ».