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Paris - Page 529

  • Conseil d'arrondissement du 20 Février 2006

    Le Conseil d'arrondissement du 9ème se tient ce soir à 18h30. Plusieurs sujets retiennent l'attention :

    - compte rendu annuel d'activité des Conseils de quartier. Va t-on donner une nouvelle impulsion à ces instances ou les laisser continuer à ronronner ? Certes, tout n'est pas entre les mains de nos élus car la participation des citoyens est nécessaire, mais n'est ce pas à eux de montrer le chemin ?

    - Vœu relatif à l’avenir du FASILD (Fonds d’Action et de Soutien pour l’Intégration et la Lutte contre les Discriminations) et .... aux inquiétudes des partenaires et acteurs du mouvement associatif oeuvrant dans le 9ème Arrondissement pour l’intégration des immigrés. Présenté ainsi, on ne peut être contre mais on se demande d'où vient cette préoccupation quasi obsessionnelle pour ce sujet, sachant qu'une des causes du problème tient en la politique d'assistanat des familles immigrées lancée par l'Hôtel de Ville et qui a pour conséquence perverse d'attirer de plus en plus de monde dans la capitale. Soyons clairs, il ne s'agit pas de rejeter ni d'exclure, il s'agit de regarder la réalité en face, à savoir pourquoi par les aides octroyées créer le problème et ensuite chercher à y trouver des solutions ?

    Ordre du jour intégral : cliquez ICI

    Au passage, notons que si il y a beaucoup à dire sur la manière dont le site web de la Mairie de 9ème est tenu à jour, prenons acte de la mise en ligne de l'ordre du jour du Conseil AVANT la tenue de celui-ci, ce qui n'était pas arrivé depuis plusieurs mois. Pourvu que ça dure !

  • Plan Local d’Urbanisme

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    La Commission a remis son rapport au Maire de Paris suite à l’enquête publique qui s’est tenue à l’été 2005. Vous pouvez le consulter sur le site de la Ville. Cliquez ICI et aussi le communiqué de presse.

  • Conseils de quartier

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    Comme annoncé dans notre article à propos de la Mission Démocratie Locale, la Ville de Paris lance une grande campagne de communication pour sensibiliser les habitants et les faire participer aux Conseils de quartier. L’Adjointe au Maire chargée de ces questions a publié un communiqué de presse le 8 Février. Vous pouvez visiter la page du site web de la Ville consacrée au sujet avec possibilité de télécharger des documents. Fichier PDF de l'affiche de la campagne : cliquez ICI

     

    A bien le lire, ce communiqué contient une information intéressante : 25 000 participants pour 400 réunions font une moyenne d’un peu plus de 60 participants par réunion ou bien, si on considère la population de Paris en âge d’y participer, environ 60% de 2 millions soit 1,2 million, 2% de participation. C’est faible, très faible. Les Parisiens seraient ils sans illusion sur l’influence des Conseils de quartier ? La question vaut d’être posée et peut être en commençant par vous, lecteurs de Paris Neuvième. Vous pouvez toujours laisser un commentaire pour dire ce que vous en pensez.

  • Portrait : Christiane Bornet, Conseillère d’arrondissement

    Christiane Bornet a son franc parler. Elle est directe et simple, dans le bon sens du terme. Voilà près de 25 ans que cette femme dynamique s’occupe de notre 9e. Elue pour la première fois en 1983 Conseillère d’arrondissement sous l’étiquette RPR d’alors, cette juriste spécialisée dans le droit social fut adjointe aux affaires culturelles sous l’ancienne mandature. En 1989 elle fut élue au Conseil de Paris où elle restera jusqu’en 1995 tout en gardant ses fonctions à la Maire du 9e. Réélue Conseillère d’arrondissement en 1995 puis en 2001, elle est néanmoins passée de la majorité à l’opposition suite à la perte de la Mairie par l’ancienne équipe en 2001. Pour elle, pas de doute, ce sont les divisions internes à sa famille politique qui ont fait basculer notre arrondissement à gauche.

    De son passé d’adjointe aux affaires culturelles, Christiane Bornet garde un bon souvenir. Cela lui a permis de connaître et fréquenter de nombreux artistes et d’offrir aux habitants des expositions et des concerts de qualité, « indépendamment de tout critère politique » insiste t-elle, et notamment de créer le salon des artistes du 9e qui avait à l’époque une certaine réputation.

    En demi teintes, elle ne cache une certaine admiration pour l’ancien Maire du 9e, quand bien même celui-ci n’a pas su préparer sa succession.

    La façon dont elle approche son mandat politique est à la fois simple et exigeante. « C’est une question respect vis-à-vis des électeurs » dit elle. Elle met un point d’honneur à suivre beaucoup de dossiers, à assister à toutes les réunions à commencer par celles du conseil d’arrondissement, ce qui n’est pas le cas de tous, et y argumenter.  Elle ne tombe pas dans la critique systématique.

    Etre aujourd’hui une conseillère d’arrondissement dans l’opposition après avoir été dans la majorité n’est pas chose évidente. L’accès aux informations, le suivi des dossiers, tout cela change selon le côte de la barrière où on se trouve. L’échec de 2001 a marqué. Elle d’abord, dans un arrondissement que l’on ne pensait pas perdre.

    Sur l’actuelle équipe municipale, Christiane Bornet est mesurée dans la critique. Elle reconnaît le travail de présence du Maire et dit volontiers que pas mal de choses positives ont été faites ces dernières années notamment en matières scolaires. Par contre, elle est assez sévère sur l’équipe de l’Hôtel de Ville quand on lui parle des questions de déplacements et de propreté. Pour le 9e, sa critique la plus forte vient sur la politique menée en matière de logements, la préférence étant donnée systématiquement aux logements sociaux au détriment des logements intermédiaires pour les familles des classes moyennes qui peu à peu quittent l’arrondissement. Ce qui est regrettable de son point de vue.

    Basée sur le bénévolat, être conseillère d’arrondissement et d’opposition en plus, n’est pas chose facile. Tenant en compte le fait que les Mairies d’arrondissement ne sont pas des Mairies de plein pouvoir, le rôle du conseiller reste assez limité. Quand on est conseiller d’opposition, on est obligé de suivre de lourdes règles pour obtenir des informations afin de suivre les dossiers. Au sein du conseil, même si l’expression y est libre, sa voix pèse assez peu. Sur le fonctionnement actuel des institutions parisiennes, cette femme d’expérience prône une déconcentration des pouvoirs au profit des Maries d’arrondissement, près du terrain. Sur les questions de propreté par exemple, le Maire, en l’état actuel des choses, n’a que très peu de moyens d’action, tout passant par les services de la Ville. Elle pointe une anomalie particulière : les conseillers d’arrondissement ne reçoivent pas copie des débats qui se tiennent au sein du Conseil de Paris. Ils ont donc quelques difficultés à bien mener leur mandat d’élus les plus proches de la population.

    Pour l’avenir et la reconquête de l’arrondissement, Christiane Bornet reste prudente. Un pas important sera franchi après l’élection par les militants parisiens de la tête de liste UMP pour Paris. Les équipes et les têtes de liste par arrondissement seront choisies et en mises en place après. Elle reconnaît bien volontiers que cette reconquête n’est pas chose évidente. Il y faudra un profond travail de terrain. Sur son avenir personnel, elle ne se prononce pas. On sent chez elle comme une envie de continuer mais les conditions qui seront celles de 2008 restent encore très floues, alors elle attend.

  • Interview de Jacques Bravo, Maire du 9ème

    Paris Neuvième (PN) : lors de vos vœux, vous avez fait un bilan en demi teinte de 2005. N’y revenons pas en détails mais pouvez vous nous dire l’événement le plus positif et le plus négatif de votre point de vue pour l’année écoulée. ?

    Jacques Bravo (JB) : Le plus négatif est le drame de la rue de Provence. Etre témoin de l’incendie d’un hôtel et voir douze gamins périr sans oublier les autres victimes, est une chose terrible. On ne l’oubliera jamais. Cela me donne la volonté très forte de développer des centres d’hébergement, des centres d’accueil.

    Des événements heureux, il y en a : les fêtes des enfants, le festival des enfants, tout ce qu’on voit émerger, sortir de terre, les projets qu’on a lancé depuis 2001. Pendant quatre ans avec mon équipe, on a programmé, on a concerté, on a discuté, on a préparé, des équipements, des écoles, des garderies, des logements, etc. … Fin 2005, mais ce sera encore plus vrai en 2006, c’est le temps des livraisons, l’année des résultats, des productions. Donc la satisfaction, et je le dis très clairement, c’est de voir les choses se réaliser. C’est le signe de la vitalité dans un village comme le 9ème.

    PN : Quelles sont les trois grandes priorités de votre action pour 2006 ?

    L’année 2006 verra chaque mois des livraisons comme celle du nouveau square d’Anvers, l’ouverture d’une nouvelle école rue de Rochechouart, du nouveau square Montholon, etc. ... ce sera une première récolte. Je dis bien une première.

    PN : l’année 2006 sera celle la citoyenneté. Qu’est ce que cela signifie pour vous ?

    Pour moi, c’est faire vivre la République dans ses valeurs les plus fondamentales. Faire en sorte que nous soyons citoyens tous ensemble. Depuis mon premier engagement politique, j’avais 20 ans, je me suis toujours dit que je ne comprenais pas pourquoi dans les élections locales, tous ceux qui payaient l’impôt n’avaient pas droit à dire leur mot dans les choses locales. Notamment, le principe de faire en sorte que tous ceux qui habitent une commune puissent avoir la capacité juridique de s’exprimer pour faire vivre la cité. C’est une chose que je porte en moi depuis 40 ans.

    Alors cette année nous allons mener des actions précises. Par exemple et de manière symbolique, en concertation avec l’Architecte des Bâtiments de France, nous allons enfin apposer les mots Liberté, Egalité, Fraternité dans cette Mairie qui est celle du 9ème depuis 1860 et sur laquelle la devise de la République n’apparaît pas. Nous allons le graver au sol, que tout le monde le voit. J’ai aussi en tête de mettre les 17 articles de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 dans la cour de la Mairie. De manière extrêmement concrète et en concertation avec les chefs d’établissements scolaires, faire en sorte que la journée d’appel militaire qui a lieu d’habitude dans une caserne à Daumesnil ait lieu pour les jeunes du 9ème, dans leur Mairie. J’ai en tête de remettre aux jeunes qui auront 18 ans en 2006 et de manière solennelle un fac-similé de leur carte d’électeur en leur disant que dans certains pays, on se fait tuer pour pouvoir voter. Il y aura des initiatives tous les mois. N’oublions pas le travail de mémoire. Voilà tout ce travail permanent de dire on doit vivre ensemble, on est condamné à vivre ensemble dans le meilleur sens du terme. Donc il faut réapprendre certains principes.

    PN : sur le même sujet, comment faire en sorte qu’un meilleur équilibre s’établisse entre Démocratie représentative et Démocratie participative ? Sentez vous une volonté des habitants du 9ème à plus s ‘impliquer dans les affaires de notre arrondissement ?

    Double question, double réponse. D’abord il faut que les élus tiennent pleinement leur rôle. Moi, j’ai une feuille de route. J’ai été élu en 2001 sur la base de notre programme qui comportait 62 propositions. J’ai écrit début 2001 à tous les électeurs pour leur dire garder cette feuille. J’en rendrai compte en fin de mandat. Dans cette feuille de route il y a la Démocratie participative, il y a tout ce que l’on vient de dire sur la vie citoyenne, etc. … L’élu doit respecter ses propres engagements et en rendre compte.

    Dans le même temps je suis pour une participation la plus large possible des citoyens mais je constate que le citoyen est intelligent, il faut lui faire confiance. Quand vous lui proposer une réunion sur le réaménagement du square d’Anvers, qui touche la vie des familles et des anciens qui vont s’y reposer pendant la journée, quand vous proposez une réunion de concertation sur la redéfinition du square Berlioz et de la place Aldolph Max, quand vous proposez une réunion de concertation sur le réaménagement de la circulation autour de la place Clichy, vous touchez la vie quotidienne des gens et les gens viennent à ces réunions là. Si par contre vous dites tel jour telle heure tout le monde en rangs, réunion de concertation, ne soyez pas surpris d’avoir peu de monde. Quand on propose aux citoyens des réunions de concertation où il y a du grain à moudre, où il y a des décisions à prendre, et où je peux modifier en pleine réunion mon point de vue comme ce fut par exemple le cas en 2002 pour la question du sens de circulation en haut de la rue des Martyrs et de la rue Victor Massé ou comme c’est le cas actuellement avec la restructuration du square Berlioz, la concertation fonctionne. On écoute les citoyens, il y a de vrais enjeux de réaménagement de la vie quotidienne.

    Donc je réponds, Démocratie représentative indispensable, j’engage ma responsabilité de Maire. Démocratie participative résolument oui mais en faisant en sorte que le citoyen joue vraiment le rôle qu’il veut jouer. Parfois on est heureusement surpris de voir des participations très fortes comme pour le réaménagement du square d’Anvers, deux réunions, 500 personnes. Mais parfois vous faites des réunions que vous savez très importantes pour l’avenir du quartier sur la circulation des autobus, sur l’aménagement, etc. … vous avez 20 personnes.

    PN : il a été dit au cours du dernier Conseil d’arrondissement que 41 logements sociaux ont été attribués dans le 9ème au cours de l’année 2005. La Ville dit en financer 4000 chaque année et il y aurait 100 000 demandes. Pourriez nous nous faire un bilan de la situation, comment fonctionne cette commission d’attribution dans l’arrondissement et pourquoi seulement 41 logements dans le 9ème, 1% des 4000 annoncés ?

    41 n’est pas le nombre de logements sociaux attribués dans le 9ème arrondissement. C’est le nombre de logements sociaux attribués par la commission de l’arrondissement. Ce nombre représente à peine 15% du nombre total de logements attribués. Il y en environ 250 qui ont été attribués en 2005. Cela a été fait pour un tiers par l’Etat, un tiers par la Ville de Paris, un tiers par une société d’économie mixte. Sur le tiers de la Ville de Paris, la moitié est allouée par la commission d’arrondissement.

    Quand j’ai été élu Maire, le parc social de l’arrondissement comportait 184 logements sociaux. Aujourd’hui on vient de passer la barre des 900. Le seuil des 1000 sera franchi en 2006. J’ajoute qu’on a autant attribué de logements sociaux en 2005 qu’au cours des 3 années précédentes, ce qui veut dire que tout ce qu’on a programmé et réalisé depuis 2001 commence à être réel.

    Mon prédécesseur voulait garder la totale maîtrise de l’attribution de ces logements. J’ai considéré que la sagesse était de mettre en place une commission tripartite de 12 personnes avec 4 élus toutes couleurs politiques confondues, des associations dont c’est le mandat de s’occuper de logement social et les services publics de la Préfecture comme de la Ville qui savent gérer ces situations. J’ai pris l’engagement de ne pas participer à cette commission. Aucune pression du Maire dans cette affaire. Je la laisse travailler.

    On a 2000 familles en attente dans le 9ème.

    PN : en votre position de Président de la Commission des Finances de la Ville, vous avez publié une note l’automne dernier à propos du budget, de la stabilité de la pression fiscale et du haut niveau d’investissement, particulièrement dans le 9ème. Très Bien. Certaines informations nous disent que le niveau d’endettement de la Ville aurait fait un bond substantiel. Pourriez vous commenter ?

    Paris par rapport à l’ensemble des communes françaises est une ville qui n’est pas pauvre. Que faisait l’ancienne équipe municipale ? Elle se servait de la trésorerie pour rembourser les emprunts et mener une politique financière. Ce qu’on attend d’une municipalité, c’est de contribuer à la vie quotidienne des familles, des riverains et de développer les équipements collectifs (propreté, sécurité, espaces verts, les écoles, etc. …) Donc une ville doit se servir de sa capacité financière pour investir pour l’avenir. L’exploit que l’on est en train de réussir, c’est de fonctionner avec un taux de pression fiscale constant. Mais il faut investir. L’idée c’est de se servir des droits de mutation comme ressource importante et aussi de l’emprunt. La vraie politique est de dire que l’emprunt, l’endettement, est justifié si c’est pour investir. Si je prends les plus grandes communes de France et que je les compare à la situation de Paris en ce début de février 2006, le niveau d’endettement de la Ville de Paris est nettement en dessous du niveau d’endettement, quelque soit la mesure, en nominal ou en ratios de pourcentage des recettes par exemple. Nous sommes au quart de Marseille, nous sommes à la moitié de Bordeaux, donc la question pour Paris est de se servir de cette capacité d’emprunt pour investir pour les Parisiens – le tramway par exemple. Quand on maîtrise l’évolution de l’endettement, on fait de la bonne politique. Actuellement, l’endettement de la Ville de Paris permet d’investir pour résoudre les questions des habitats insalubres, des conditions de vie indignes, des logements sociaux, des transports, etc. …Sur ce terrain là, je suis fier de que nous faisons. Alors je suis d’accord, l’endettement a augmenté car l’investissement a plus que doublé. Le remboursement de TVA fait par l’Etat à la commune deux ans plus tard reflète la réalité des investissements faits par un partenaire. Il est clair que la Ville de Paris investit aujourd’hui chaque année deux fois plus que par le passé. Pour 2006, ce sera 1,2 milliard d’€ d’investissement. Je suis un Président de la Commission des Finances satisfait.