En milieu de semaine, la Préfecture de Police de Paris a publié un communiqué relatif à la mise en oeuvre du plan d’urgence hivernale 2005-2006 à Paris et en Ile de France.
Personne n’en conteste l’utilité. Bien sûr les drames du Printemps (rue de Provence par exemple), la question des immeubles insalubres et des logements sociaux, la crise profonde que traverse la France actuellement, tout cela nous rend sans doute plus sensible encore à cette question. De manière certes naïve, nous nous demandons comment nous en sommes arrivés là ?
Cette sensibilité particulière en ces temps moroses nous amène aussi à regarder comment la Préfecture traite le sujet. Le texte est sec, rempli de chiffres – niveau 1, niveau 2, quota de places libres en fonction des températures, etc. … - sans faire d’angélisme, cette souffrance peut elle se classer en niveaux ?
Bien sûr la Préfecture fait son travail, aucun grief à son égard. Son communiqué est plus un miroir qui nous renvoie l’image de ce que nous sommes, de la manière dont nous vivons ensemble. A ce titre, ce texte nous interpelle.