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gaïa - Page 2

  • Salle de conso : Comité de voisinage n°2

    La deuxième réunion du Comité de voisinage dans le cadre de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) s'est tenue le lundi 21 novembre dernier (voir notre article du 10 octobre dernier sur la première réunion de ce comité).

    Comme vous le montre la photo, l'assiduité des différents organismes membres du comité est réelle et les débats de très bonne tenue. L'ordre du jour de la réunion était particulièrement chargé, aussi vous ne trouverez dans cet article qu'un résumé aussi complet que possible de ce qui s'y est dit.

    Allons d'abord à l'essentiel : depuis son ouverture le 17 octobre dernier, la vie du quartier n'a pas été bouleversée et tout se passe relativement bien. Chacun reconnait tout au long de la réunion qu'il est beaucoup trop tôt pour tirer quelque conclusion que ce soit de ce mois d'opération. Un renforcement de la présence policière a été notée.

    La Charte du comité de voisinage a été définitivement adoptée au cours de la réunion. Celle-ci intègre les demandes de modifications qui avaient été faites au cours du premier comité. Sa lecture fixe bien les domaines de compétence du comité et son fonctionnement. Vous pouvez la télécharger : Charte du comité de voisinage.

    L'association GAIA qui gère la salle a donné des informations à propos de son fonctionnement depuis son ouverture : ...

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  • Salle de conso : une visite ?

    GAIA, l'association qui gère la salle de consommation à moindre risque (SCMR) organise des journées "portes ouvertes" (attention dernière visite le 15 décembre)  pour permettre aux riverains mais aussi à toutes les personnes intéressées par la visite de la salle qui fonctionne depuis le 17 octobre dernier.

    Nous y sommes allés un jeudi matin et la première surprise fut de trouver tant de monde. Il y avait là quelques riverains, des personnes intéressées car cette salle est une première en France et aussi des personnels et étudiants de Santé venant s'informer.

    L'équipe de GAIA, Elisabeth Avril sa directrice en tête, accueille les visiteurs et par petits groupes la visite commence.

    Nous vous avions déjà parlé rapidement des principes de fonctionnement de la salle dans un article de janvier dernier. En équivalent temps plein, ...

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  • Salle de conso : comment ça marche ?

    L'association GAIA qui gère la salle de consommation à moindre risque (SCMR) en partenariat avec la mairie de Paris et le ministère de la Santé a publié un petit document (format A5 quatre pages) résumant bien le fonctionnement de la salle d'injection supervisée. Le voici en images et vous pouvez le télécharger également - Des réponses à vos questions

    Des reponses a vos questions page 1.jpg

    Des reponses a vos questions page 2 1.jpg

    Cliquer sur les photos pour les agrandir

  • Salle de conso : opération portes ouvertes

    N'oubliez pas, les journées Portes ouvertes afin de mieux connaitre le projet et l'équipe qui gère la salle de consommation à moindre risque.

     

    N'oubliez pas non plus deux informations importantes :

    Ligne téléphonique dédié aux riverains en cas de problème

    07 62 49 93 45

    Adresse courriel

    accueil@gaia-paris.fr

  • Salle de conso : journées portes ouvertes

    L'association GAIA qui gère la salle de consommation à moindre risque (SCMR) nous fait passer cette information que nous relayons avec plaisir.

    "La salle de consommation à moindre risque de Paris est ouverte depuis le 17 octobre. Des portes-ouvertes ont été organisées la semaine avant l’ouverture, mais si vous n’avez pas eu la possibilité de venir nous rencontrer à cette occasion, de nouvelles dates sont proposées pour que vous puissiez venir découvrir les locaux, rencontrer une partie de l’équipe, mieux connaitre le fonctionnement de la salle et tous les services qui sont proposés.
     
    Les visites ne peuvent se faire qu’en matinée, hors des heures d’ouverture de la SCMR aux usagers :
     

    • Jeudis 17 et 24 novembre de 10h00 à 12h30
    • Jeudis 8 et 15 décembre de 10h00 à 12h30

     
    N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions (01.77.72.22.21 celine.debaulieu@gaia-paris.fr), et nous espérons vous voir nombreux lors des ces matinées d’échanges".

  • Salle de conso : un premier point après l'ouverture

    La salle de consommation à moindre risque (SCMR) a donc ouvert ses portes il y a un peu plus de deux semaines maintenant. Il est bien sûr beaucoup trop tôt pour tirer quelque conclusion que ce soit de ce début mais nous pouvons néanmoins apporter quelques informations.

    Dans un entretien qu'elle nous a accordé récemment, la nouvelle directrice de l'hôpital Lariboisière se dit satisfaite de ce démarrage, aucun problème n'étant intervenu depuis l'ouverture. Selon les informations qu'elle nous a données, entre 70 et 110 passages quotidiens ont lieu dans la salle qui peut en accueillir 400 chaque jour. Petit à petit, cette quantité de passages devrait augmenter. Il faut noter que les personnels de différents services de l'hôpital, notamment celui des urgences, ont visité la salle et ont pu échanger avec l'association GAIA qui la gère. La Directrice confirme que tous les processus sont en place entre GAIA et l'hôpital en cas problème.

    Nous vous avons rapporté ce qui s'est dit lors du premier Comité de Voisinage et nous participerons au deuxième qui se tiendra le 21 novembre. A noter que l'hôpital Lariboisière fait également partie de ce comité.

    Depuis l'ouverture de la SCMR, il semble que le ton des articles parus dans la presse ait quelque peu changé. De sceptiques voire hostiles il y a encore quelques mois, les contacts que nous avons eus et ce qui a été écrit ces derniers jours, tout semble indiquer un changement, une vision plus équilibrée des choses. Pour preuve ce reportage fait par la RTBF, la télévision belge, qui nous a sollicités.

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  • Drogues, réduction des risques et financement

    La politique de réduction des risques (RDR) liés à l'usage de drogues est depuis de nombreuses années suivie par tous les gouvernements, quelque soit leur couleur politique. Rappelons que c'est Michèle Barzach, alors ministre de la Santé dans le gouvernement Chirac, qui en 1987 a permis la vente libre de seringues. Cette politique a donné de bons résultats si  on en croit les experts en ce domaine, et il n'y a pas de raison de ne pas les croire. On peut bien sûr regretter que des salles d'injection supervisée n'aient pas été ouvertes plus tôt en France comme cela a été fait un peu partout en Europe mais nous allons sans doute rattraper notre retard avec les projets de Paris ouvert très récemment et celui de Strasbourg à venir dans un délai très court qui feront sans doute des petits.

    C'est ce moment particulier, juste là où notre pays franchit un pas important dans cette politique de réduction des risques avec l'ouverture de la salle à Paris, que la région Ile de France et Mme Pécresse sa Présidente en tête décident de limiter la subvention à l'association SAFE. Cette association est un acteur majeur de cette RDR en distribuant des seringues neuves et collectant les usagées. Dans notre quartier cela se passe boulevard de La Chapelle et rue de Maubeuge. Il est clair que ce type d'association ne peut vivre que par des subventions. Peu importe, Mme Pécresse coupe !

    Un habitant de notre quartier, par ailleurs également membre de notre association, s'est mis en colère ....

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  • Salle de conso : première réunion du Comité de Voisinage

    Un comité de voisinage, c'est le nom donné à Paris pour le comité que définit le cahier des charges national relatif à l'expérimentation de salles de consommation à moindre risque (SCMR) dans l'arrêté du 22 mars 2016.

    Quelle est sa fonction exacte ?

    Il a pour fonction « de favoriser la discussion, l'échange d'informations, d'assurer la coordination entre tous les acteurs, de prendre en compte les constats et préoccupations des riverains et d'examiner les éventuelles difficultés d'organisation ou de fonctionnement de la structure dans son interaction avec le quartier et les faire remonter au Comité de Pilotage parisien quand les difficultés ne peuvent être résolues à l'échelle du Comité de Voisinage. » (Extrait de la Charte du Comité de Voisinage de l'expérimentation d'une SCMR à Paris 10e).

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  • Salle de conso : le projet est sur les rails

    Il fallait faire preuve de patience pour entrer dans la mairie du 10e, mardi 12 avril (plan vigipirate oblige), afin d'assister à la réunion sur l'ouverture prochaine de la salle de consommation dans l'arrondissement.

    Ce n'était un mystère pour personne qu'il y aurait foule et que les opposants au projet ne se feraient pas discrets.

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    Une salle comble comme on peut voir

     

    Le maire du 10e Rémi Féraud a lancé la réunion en rappelant le vote récent de la loi et les deux objectifs essentiels du projet à savoir : prise en charge des toxicomanes et tranquillité des riverains.

    Après une phase de travaux pour l’installation du local, le lieu devrait ouvrir à l'automne.

    Invités à la tribune, Bernard Jomier et Colombe Brossel, tous deux adjoints à la maire de Paris chargés respectivement de la santé et de la prévention et de la sécurité; Danièle Jourdain Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca); Elisabeth Avril de l'association Gaïa avec qui nous avions organisé en début d'année deux réunions avec des riverains au café Ambroise Paré (voir notre article); une représentante du préfet de police, Florence Vorspan médecin du service de psychiatrie et d'addictologie à Fernand Widal et Marie-Jouffret Roustide chercheuse à l'Inserm.

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    Après un début difficile lors de l'intervention de Bernard Jomier interrompu sans cesse par des opposants peu respectueux et venus de toute évidence dans le but de perturber la réunion, des échanges ont pu avoir lieu entrecoupés d’applaudissements et de huées selon les propos et les interlocuteurs.

    Les points importants

    La Mildeca sera chargée de coordonner l'expérimentation au niveau national : pour rappel, une deuxième salle doit ouvrir à Strasbourg et Bordeaux est volontaire pour une troisième.

    Côté sécurité, "la ville de Paris sera attentive à ce que les moyens humains pour la police du 10e soient à la hauteur des enjeux" a martelé Colombe Brossel en réponse aux interrogations de riverains pas forcément opposés mais inquiets. Les agents de la ville (propreté, environnement, prévention) intervenant dans le quartier suivront une formation.

    La salle de consommation comprendra 12 places d’injection et 4 places d'inhalation, un espace de repos et de petite restauration, un espace médical et un espace pour des entretiens éducatifs et sociaux. Elle pourrait ressembler à la photo ci-dessous. Elle sera ouverte de 13h30 à 20h30. Pas suffisant ont protesté des habitants qui trouvaient dans le même temps le coût de 1 million d'euros trop élevé.

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    Les actions seront aussi à l'extérieur avec des maraudes, une médiation avec les riverains, une sensibilisation auprès des usagers. Une ligne téléphonique dédiée sera mise en service pour les riverains et la police.

    Un Comité de voisinage sera mis en place avant l'ouverture, probablement avant l'été. Il permettra de réunir les acteurs du projet, des représentants d'associations d’habitants, de parents d'élèves  et du conseil de quartier mais aussi la SNCF, les sociétés de parking notamment. Des élus des arrondissements voisins (18e et 19e) y participeront également.

    Quelques chiffres

    On sait que la population toxicomane du quartier Lariboisière est constituée essentiellement de personnes en très grande précarité. 33% sont SDF, 31% sont en hébergement précaire.

    On ramasse 190 000 seringues sur une année pour les trois distributeurs de la rue de Maubeuge et du Boulevard de la Chapelle.

     oOo

    Après deux heures d'échanges parfois vifs, le maire s'est engagé à augmenter les moyens de la propreté dans le secteur et a rappelé les projets en cours qui devraient apporter une vision plus positive comme la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad, la construction du nouvel hôpital Lariboisière et les projets de transformation de la Gare du Nord.

    Une prochaine réunion publique devrait se tenir avant l'ouverture de la salle de consommation.

     

  • Salle de conso : une réunion en mairie

    La mairie du 10e a annoncé la tenue d'une réunion à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR). Ce sera le mardi 12 Avril à 19h30 comme l'indique la lettre adressée par la mairie du 10e aux habitants du quartier.

    Les prises de parole prévues sont le maire du 10e évidemment, la présidente de la Mildeca Danièle Jourdain-Meninger, les adjoints de la Maire de Paris Colombe Brossel (sécurité) et Bernard Jomier (santé), la directrice de Gaia-Paris Elisabeth Avril, sur le contenu du projet et son fonctionnement, le représentant de la Préfecture de police M. Boulanger, la responsable de l'INSERM chargée de la double évaluation, sanitaire et sociale pour les usagers et citoyenne pour les riverains Marie Jauffret-Roustide (voir notre article de juin 2014), la responsable du centre d'addictologie AP-HP de Fernand-Widal Florence Vorspran, pour les liens entre la SCMR et les structures déjà existantes, plus un grand nombre de responsables ou partenaires du projet  tels que l'Agence Régionale de Santé, la Ville de Paris, d'autres arrondissements, ...

    Le principe d'organisation sera comme les réunions précédentes de 2013 : des interventions de tribune, un 1er échange avec la salle, un retour en tribune pour les autres interventions, puis un 2ème échange avec la salle. En essayant de tenir sur deux heures, et d'avoir un équilibre global entre les interventions et les échanges avec la salle.

    La mairie du 10e reconduit donc le schéma de la réunion de 2013 dont on ne peut pas dire qu'elle avait été un succès. Cela est d'autant plus inquiétant que depuis cette date les esprits se sont considérablement échauffés comme en atteste, sur un autre sujet, la lamentable réunion tenue à Dauphine à propos de l'implantation d'un centre pour SDF dans le 16e (voir l'article de Libération sur le sujet).

    Alors, le dialogue est-il encore possible ? Nous avons déjà posé la question ici (voir notre article du 14 février dernier), ce qui nous a valu une volée de bois vert. Pour notre part, nous pensons que les esprits sont bloqués. On parle beaucoup de radicalisation en ce moment, et bien sur ce sujet (la SCMR) comme pour bien d'autres, celle-ci est à l'oeuvre et est mauvaise conseillère. Oui, l'ouverture de la SCMR pose des questions et, sans doute même, des problèmes. Personne ne le nie. Mais les postures adoptées par les opposants au projet, doublées d'une récupération politicienne, font que nous sommes dans une situation de blocage que, probablement, rien ne viendra changer tant que la preuve ne sera pas faite que cette SCMR n'est pas le diable qu'on veut en faire.

     

  • Salle de conso : le débat est-il encore possible ?

    Mardi 9 février en fin d'après midi s'est tenue la première réunion que notre association a organisée avec GAIA, opérateur de la salle d'injection supervisée qui sera installée rue Ambroise Paré.

    L'idée était d'inviter par petits groupes d'immeubles les riverains pour un échange simple et pour cette première réunion, seuls les immeubles de la rue Ambroise Paré avaient été conviés. C'était sans compter sur le rapport de force que veulent absolument établir les opposants au projet qui se sont donc invités en nombre à cette réunion. Autant dire que la très grande majorité d'entre eux n'habitaient probablement pas la rue concernée même si des habitants des rues voisines étaient là.

    Un semblant de débat a néanmoins eu lieu, même si les échanges ont été plutôt tendus. Que faut-il en retenir ? On peut répertorier les demandes des opposants au projet en deux catégories : les questions qui n'auront jamais de réponse et celles qui demandent une réelle attention des pouvoirs publics.

    Les questions qui n'auront jamais de réponse

    Le choix de l'implantation de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) aurait du faire l'objet d'une concertation préalable disent les opposants. Mais quel genre de concertation au juste ? Ce type d'équipement, tout comme, pour prendre un exemple qui n'a rien à voir avec notre sujet, les éoliennes, fait partie de ceux qui font l'objet du classique syndrome NIMBY. Que ce soit ici ou là, le rejet des riverains est systématique. Par ailleurs, s'agissant d'un équipement d'intérêt général, la prépondérance des habitants dans le choix du site n'a rien d'évident.

    L'autre question qui n'aura jamais de réponse, c'est le refus entêté de la plupart des riverains de considérer les études scientifiques menées sur le sujet par les meilleurs organismes internationaux dont en France l'INSERM comme fiables et d'y préférer leurs propres affirmations qui en général ne reposent sur rien ou alors sur une expérience toute personnelle que l'on généralise sans vergogne.

    Enfin, et c'est là sans doute le plus ennuyeux, avant même d'avoir ouvert ses portes, la SCMR est vue comme un facteur supplémentaire de la dégradation des conditions de vie du quartier. Il est indéniable que sur certains points à commencer par la présence d’usagers de drogues, la situation ne s’est pas améliorée ces dernières années mais voir a priori dans l'installation de la salle d'injection supervisée un élément forcément négatif pour le quartier, c'est faire preuve d'une certaine malhonnêteté.

    Les questions qui méritent une réelle attention

    Les conditions dans lesquelles la SCMR va être implantée rue Ambroise Paré doivent faire l'objet d'une attention spéciale.

    D'abord en ce qui concerne la sécurité des riverains. Les craintes de ceux-ci à ce sujet sont tout ce qu'il y a de plus légitimes même si par les temps que nous vivons le syndrome sécuritaire est parfois un peu exagéré. La réponse est dans les mains du commissaire du 10e mais aussi et surtout dans celles de la Préfecture de police de Paris. Cette réponse devra être claire et précise, notamment, mais pas seulement, pour ce qui concerne les effectifs alloués, les horaires de surveillance du périmètre "spécial" créé autour de la salle. Des réunions de travail préalables à l'ouverture de la salle entre la Préfecture de police et les représentants des riverains sont sûrement nécessaires, en présence bien sûr d'élus.

    Ensuite, il faudra être vigilant sur le déroulement de cette expérimentation. Il a été dit à juste titre au cours de la réunion que les riverains n'ont rien demandé et surtout pas à participer à ce genre d'expérience qui, de fait, leur est imposée. C'est une manière de voir les choses particulière mais qui ne doit pas être négligée. Au-delà de l'enquête commandée à l'INSERM - organisme d'ailleurs présent dans la salle - sur l'acceptabilité de la SCMR par les riverains mais dont les rapports ne seront publiés qu'assez tard après l'ouverture de la salle - on nous parle de 18 mois - il parait indispensable que les méthodes d'évaluation de l'efficacité à court terme de l'équipement d'une part, que les critères qui permettront de piloter le projet et de prendre les mesures correctives nécessaires en cours d'avancement du projet d'autre part, le soient dans la plus grande clarté possible et évidemment préalablement à l'ouverture de la salle. Il est à cet égard assez étonnant que bon nombre d'opposants au projet ignorent la mise en place du comité de pilotage.

    Même si légèrement houleuse, la réunion a quand même permis des échanges entre les participants. La prochaine réunion organisée pour une partie des habitants de la rue Guy Patin se tiendra mardi.

     

  • Salle de conso : s'informer, débattre !

    On nous a souvent reprocher dans les commentaires faisant suite à certains articles publiés ici à propos de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) d'être arrogants et de prendre les gens pour des idiots. C'est le mot "pédagogie", il est vrai souvent employé par nous, qui ne passe pas. Mais telle n'était pas notre intention, bien loin de nous l'idée de prendre les lecteurs de ce blog pour des imbéciles. Nous croyons en la force du savoir, la seule qui permet d'approcher un sujet avec Raison. C'est pourquoi, tout au long de ces derniers mois, nous nous sommes efforcés de diffuser beaucoup d'informations à propos de ces SCMR.

    Maintenant que le projet va être mis concrètement sur les rails, il nous semble important d'approfondir le dialogue entre certains acteurs du projet, à savoir ceux qui vont gérer cette salle d'une part, les riverains de celle-ci d'autre part. Les réunions formelles organisées par les institutionnels comme la mairie du 10e par exemple ont des limites très claires : elles ne permettent pas un vrai dialogue et tombent souvent dans des excès de langage inutiles. Elles sont aussi bien souvent utilisées pour une instrumentalisation politicienne du sujet, ce qui n'est pas là non plus très utile.

    L'association GAIA qui va gérer la salle d'injection supervisée et Action Barbès se connaissent maintenant depuis un certain temps. Des relations de confiance se sont installées entre nous, aussi avons-nous décidé de lancer un projet commun à destination des riverains. L'idée est de proposer aux habitants riverains de la SCMR de se réunir par petits groupes facilitant ainsi les échanges. Le but est de mieux connaitre GAIA, son expérience, les objectifs de la SCMR et de présenter concrètement le projet d'installation de la salle rue Ambroise-Paré autour d'un plan. Bien sûr d'autres sujets pourront être abordés à commencer par les craintes exprimées par certains.

    Nous allons constituer six groupes d'immeubles. Les deux premiers sont : 

    . Groupe n° 1 : les habitants des immeubles des 9, 11, 13 et 13bis de la rue Ambroise Paré.

    . Groupe n° 2 : les habitants des immeubles des 154, 156 et 158 du boulevard Magenta qui donnent sur la rue Guy Patin.

    La réunion du groupe n°1 est prévue pour le mardi 9 février et celle du groupe n°2 pour le mardi 16 février. Ces réunions sont prévues pour durer 1h30. Le lieu sera communiqué aux riverains par affiches dans les halls d'immeubles concernés et flyers dans les boites aux lettres. Les dates pour les autres groupes ne sont pas encore fixées mais nous vous tiendrons au courant bien évidemment. Toutes les réunions auront la même structure.

    Le mieux est d'échanger. Chacun doit pouvoir exprimer son point de vue sereinement. Tel est notre but.

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