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Rechercher : street art

  • Art brut japonais à la Halle Saint Pierre

     

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    Une brève pour vous conseiller de voir cette expo insolite à la Halle Saint-Pierre

    Pas de panique : elle vient d'ouvrir et ne fermera ses portes que le 2 janvier 2011...

    Halle Saint Pierre
    2, rue Ronsard - 75018 Paris
    Tél. : 33 (0) 1 42 58 72 89

    Ouvert tous les jours de 10h à 18h
    Fermeture billetterie à 17h30
    Expositions temporaires : 7,50€, tarif réduit 6€

  • les arts de la rue dans le 10e pour tous les publics

    Printemps des Rues 2011

    La 14e édition du festival poursuit son exploration commencée l'année dernière sur le thème de l'objet, mêlant arts du cirque, marionnettes, théâtre, musique et danse.

    Plus de 15 compagnies - 40 représentations - se produiront durant ce week-end festif tourné vers la découverte et le partage: Dirk et Fien, Theatro Golondrino, cie O.P.U.S/cie du Fil (Burkina Faso), Kurt Demey et Rode Boom (Belgique), Le Samu, Frichti Concept (création), La Toupine, Tu T'attendais à quoi, Les Filles en Tropiques (création)...

    L'association Le Temps des Rues en partenariat avec l'association CRL10, organise chaque année cette manifestation entièrement gratuite pour tous les publics et les âges.

    Quand : le samedi 7 et le dimanche 8 mai

    Où : au canal Saint Martin
    Programmation complète www.leprintempsdesrues.com

  • La Villa des arts à Montmartre pour dimanche prochain

    Quel lieu peut afficher des passagers aussi célèbres que Paul Cézanne, Paul Signac, Eugène Carrière, Auguste Renoir, Louis Marcoussis, Francis Picabia, Marcel Jean, Nicolas Schöffer ? Cherchez bien, c'est à deux pas, dans une rue calme éloignée des foules... Oui, c'est la Villa des arts, rue Hégésippe Moreau au numéro 15.

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    La Galerie et l'entrée de la Villa des arts, rue Hégésippe Moreau.

    Vous avez la possibilité de visiter ce lieu d'histoire et de culture, qui comprend 47 ateliers d'artistes chargés de mémoire...  tous les premiers dimanches du mois (tarif 7 euros en soutien à l'association La ville a des arts qui organise l'événement).

    - Inscriptions et informations : hautefeuille.brigitte@gmail.com 

    Pour vous donner un avant goût du charme des lieux, parcourrez les pages du site de Paris la douce, consacrées à la Villa des Arts. 

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    La Villa des arts et ses ateliers vus depuis la rue Ganneron, face au cimetière de Montmartre.

  • Passage des Arts : le projet « Place à Lino !» (1) ateliers peinture

    Les deux ateliers « peinture » de l’association Passage des Arts qui regroupent 14 personnes au total travaillent dur au projet « Place à Lino ! » qui se déroulera le 24 Juin. Après un échange de vues en commun, ils ont décidé de participer sous deux formes.D’abord des masques. En papier, en plâtre, en tissu, ceux-ci seront des moulages des visages des membres des deux ateliers peints à la façon « acteur » pour rappeler la carrière de Lino Ventura. Une trentaine de ces masques seront installés sur toute la place et regarderont les passants, se voulant ainsi une évocation de tous les visages que l’acteur a pu rencontrer au cours de sa vie. Il y en aura même dans les arbres !Ensuite des portraits de Lino Ventura. A partir d’une riche iconographie, les peintres des deux ateliers ont préparé soit des peintures, soit des dessins du visage de l’acteur, en libre interprétation. Une quinzaine seront exposés sur la place. Tous auront fait l’objet d’une sélection de la veuve de Lino Ventura.

  • Passage des Arts : le projet « Place à Lino ! » (2) atelier modelage & sculpture

    L’atelier « modelage & sculpture » de l'association Passage des Arts regroupe 9 personnes qui se sont lancées dans une œuvre collective d’hommage à Lino Ventura. C’est à la fois l’acteur et la personne qui ont inspiré la démarche de l’atelier, sa forte présence physique mais aussi sa sensibilité. Pour illustrer tout cela, les sculpteurs ont retenu l’idée d’une structure « monumentale » qui sera exposée sur la place Lino Ventura le 24 Juin et représentant un rhinocéros portant un ange sur son dos. La phrase symbolique choisie « le rhinoventura ou le linoféroce » exprime bien ce que les artistes veulent dire. Ce projet a été l’occasion pour l’atelier de travailler différemment. En effet, chacun jusqu’à maintenant se concentrait sur des œuvres individuelles de modelage et le passage à une œuvre collective de grande taille devant incorporer plusieurs aspects a été l’opportunité d'approcher de manière nouvelle la sculpture.

  • Un siècle de vie et d’art en deux Musées

    IntroductionNous avons à Paris deux musées tout à fait remarquables par leurs thèmes et leurs emplacements. Il se trouve que ces deux musées concernent directement le 9ème arrondissement.Premier endroit. Sans conteste, le Musée de la Vie Romantique est indissociable du 9ème. Où mieux que dans la Nouvelle Athènes connaître et comprendre le romantisme français des années 1830-1850 ? Où mieux que dans cet endroit le toucher du doigt, par ce qu’on peut y voir bien sûr mais aussi par le lieu lui-même qui nous ramène un peu 150 ans en arrière ?Le Musée de Montmartre est le second. Même si « hors de nos murs » puisque dans le 18ème arrondissement, il ne faut pas perdre de vue que Montmartre, la Commune de Montmartre, étendait ses possessions jusqu’aux Grands Boulevards actuels au 17ème siècle, que le Nord de notre arrondissement est resté montmartrois jusqu’à l’annexion de 1860, bref que le 9ème, de par sa géographie mais aussi de sa vie, était et reste encore aujourd’hui intimement lié à Montmartre. Le lieu qui héberge le Musée de Montmartre n’a lui rien à envier à celui du Musée de la Vie Romantique. Tout autant de charme, tout autant d’histoire.Visitez ces musées, c’est aussi regarder l’Histoire de l’Art au 19ème siècle dans son ensemble, la première moitie dans notre 9ème actuel, la seconde par Montmartre.Bien que Paris Neuvième vous ait déjà brièvement parlé du musée de la Vie Romantique, il nous a semblé intéressant d’aller un peu plus avant aussi avons rencontré pour vous les deux Conservateurs de ces Musées si particuliers pour nous présenter à la fois leurs collections, leurs lieux et leurs projets. Cela fera l’objet des deux petits articles dans la semaine qui vient.

  • Art et Culture au menu du Conseil de Quartier : rendez-vous au Louxor !

    Le prochain Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul (qui a désormais sa page Facebook que vous pouvez découvrir en cliquant ici) vous permettra de découvrir les acteurs et les équipements culturels du nord du 10e.

    A cette occasion, le cinéma Le Louxor a la gentillesse d'accueillir cette réunion publique, qui se tiendra :

    le samedi 13 décembre de 9h30 à 11h00

    au

    Louxor Palais du Cinéma

    situé au

    170 boulevard de Magenta, Paris 10e

     

    Outre le Louxor ouvert depuis avril 2013, ce Conseil de Quartier évoquera la future médiathèque Françoise Sagan dont l'ouverture est prévue en 2015 dans le carré historique du clos Saint-Lazare, et également le centre musical Barbara Fleury Goutte d'Or dédié aux Musiques actuelles. 

    L'adjoint au maire du 10e chargé de la culture, Eric Algrain, sera également présent.

    A la suite de ce Conseil de Quartier, dès 11h, le Bar du Louxor, avec sa vue unique sur le Sacré-Cœur depuis le 3e étage du cinéma, pourra accueillir ceux qui souhaitent continuer à échanger.

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    Cliquez sur l'affiche pour télécharger le tract correspondant

     

  • De l'art africain dans la Goutte d'Or

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    L'échomusée se situe au bout de l'allée qui traverse le square Léon.
    Vous ne pouvez pas le rater, la façade est toute jaune, à droite en quittant le square. 

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    ECHOMUSEE
    21, rue Cavé /// 75018 – Paris
    01 42 23 56 56 
    echomusee@yahoo.fr

  • Un siècle de vie et d’art en deux Musées - le Musée de la Vie Romantique

    Le Musée de la Vie Romantique est un établissement qui dépend de la Mairie de Paris. Si l’ancienne maison d’Ary Scheffer appartient à l’Etat, celui-ci la met à disposition à la Ville et le Musée tel que nous le voyons aujourd’hui date de 1983. Son site web est assez bien fait et vous donnera toutes les informations nécessaires sur l’histoire de cette charmante maison. L’appellation du Musée est un peu trompeuse. Certes le Romantisme y est présent mais le lieu ne lui est pas entièrement dédié.Les fonds de collections ont des origines diverses. Si le Musée expose des œuvres d’Ary Scheffer, beaucoup de celles-ci sont en prêt et appartiennent au musée de Dordrecht aux Pays Bas. Le Musée n’en possède que quelques unes en propre.Tout ce que le Musée conserve en provenance de George Sand provient d’un don que la petite fille de l’écrivain avait fait en 1923 à la Ville de Paris. Il s’agit d’objets familiers qui en fait n’ont d’autre valeur que celle de lui avoir appartenu et de nous permettre de mieux appréhender son quotidien.Si Romantisme il y a, c’est bien dans le lieu lui-même et son emplacement au cœur de notre arrondissement, là où vécurent tous les artistes romantiques, que ce soit Berlioz, Chopin, Hugo dans sa jeunesse, Sand bien sûr, Delacroix et bien d’autres.Le Romantisme, de l’aveu même du Conservateur adjoint n’est donc pas l’unique préoccupation du Musée. En fait, il se veut un endroit de vie. Les expositions temporaires qui y sont organisées ne sont pas toutes liées au Romantisme ce qui lui permet de toucher un public plus large, des jeunes notamment. Il a reçu 150 000 visiteurs l’an passé. Bien sûr, les Conservateurs font attention à maintenir une certaine cohérence entre ce qui est exposé et le lieu lui-même et par exemple il n’est pas envisageable d’y présenter de la peinture moderne. Il n’en est pas de même pour les acquisitions faites par le Musée qui elles doivent être assez liées au Romantisme, son label de Musée de France qui permet au Ministère de la Culture de contrôler la qualité des acquisitions le lui impose. Par exemple, le grand tableau peint par Ary Scheffer représentant la Princesse de Joinville vient de rentrer dans les collections permanentes.Des travaux sont prévus pendant l’hiver 2005 aussi le Musée sera fermé de début Décembre à mi-Février. Il ré ouvrira ses portes avec une exposition du graveur Piero Crommelynck qui a travaillé avec Picasso et à l’été 2006 une exposition Pierre Loti, fantômes d’Orient, sera organisée.La présence d’un petit café dans le jardin tenu par des jeunes récemment installés rue Bourdaloue et la bonne collaboration entre le Musée de la Vie Romantique et le Musée Gustave Moreau rue de La Rochefoucauld l’ancrent un peu plus encore dans la vie de notre 9ème.Le Musée de la Vie Romantique16, rue Chaptal75009 Paris01?55.31.95.67Site web du Musée

  • Un siècle de vie et d’art en deux Musées - le Musée de Montmartre

    Le Musée de Montmartre est à l’origine celui de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Montmartre, association fondée en 1886. Il est un Musée de la Ville de Paris mais a qualité de Musée de France, label donné par le Ministère de la Culture ce qui confère à ses activités une qualité artistique certaine tout en lui imposant des prestations d’ordre public (exposition permanente, recherche notamment).

    Les fonds de la collection du Musée proviennent essentiellement de ceux de la société savante qu’est la Société d’Histoire et d’Archéologie de Montmartre. Tout en étant intéressants, ils sont néanmoins assez hétérogènes du point de vue artistique, cette Société n’ayant eu l’approche que pouvait avoir un Musée des Beaux Arts. Il règne donc une grande diversité dans les quelques 150 000 documents qui constituent les collections, on peut même y voir des copies d’œuvres, la copie étant au 19ème siècle un procédé courant et c’est à ce titre que ces copies sont conservées au Musée.

    De manière permanente et tenant compte de la nature de ses collections, le Musée de Montmartre s’est fixé quatre thèmes permanents présentés au public.

    L’histoire de Montmartre. L’Association de 1886 a été créée essentiellement à cause des profondes modifications apportées à Montmartre lors de la construction du Sacré Cœur. En réaction à ces changements radicaux, certains ont cherché à préserver Montmartre et à le présenter comme un village « idéal », dans un esprit un peu nostalgique. C’est l’objet du grand plan relief de Claude Charpentier présenté au Musée et de la salle dédiée à l’histoire de Montmartre.

    La Commune. Le Conservateur du Musée est le premier à reconnaître que les collections ne sont pas très fournies pour un évènement aussi considérable et si lié à Montmartre bien que la Mairie de l’arrondissement lui ait donné son fonds d’archives sur le sujet. En fait, plus que l’histoire de la Commune elle-même, le Musée de Montmartre va s’intéresser aux personnes qui ont fait cette Histoire et des actions conjointes avec d’autres Musées parisiens comme Carnavalet sont en cours.

    L’Ambiance artistique. La période prépondérante pour Montmartre a été de 1880 (ouverture du cabaret Le Chat Noir) à 1907 (création du tableau Les Demoiselles d’Avignon par Picasso et l’arrivée du cubisme) nous dit le Conservateur. C’est cette période que la Musée s’efforce de traiter, cette effervescence de tous les arts qui aura tant d’influence sur les générations d’après. Steinlen, Lautrec, Satie, Debussy et bien d’autres ont marqué cette période. Un des buts du musée est aussi de montrer que la peinture n’était pas seule présente à Montmartre mais que des écrivains, des musiciens, des graveurs, enfin beaucoup d’autres activités artistiques étaient mélangées en un même lieu, contribuant à la création et à l’ambiance artistique.

    N’ayant pas d’espace dédié aux expositions temporaires, le Musée de Montmartre n’organise que peu d’expositions à thèmes. Ce fut le cas pour Théophile Alexandre Steinlen l’hiver dernier et pour fin 2005 se prépare une exposition traitant de l’histoire du lieu qui héberge le Musée. Il s’agit du plus vieil édifice de Montmartre dont on retrouve des traces sûres en 1680 et qui a connu beaucoup de passages. Renoir s’y était installé en 1875 pour peindre son fameux tableau Le Moulin de la Galette et y réalisa aussi La Balançoire. D’autres artistes ont fréquenté l’endroit comme Emile Bernard, Raoul Dufy et les Fauves, Reverdy, etc. L’exposition de l’hiver 2005 retracera tout cela et une partie de celle-ci sera consacrée au graveur Dimitrius Galanis, ami d’André Malraux.

    Le site Internet du Musée de Montmartre est en cours de restructuration. C’est pourquoi vous n’y trouverez pas d’informations très à jour mais vous pouvez quand même y jeter un coup d’œil car il explique bien l’esprit dans lequel le Musée travaille.

    Caché derrière une façade sans véritable intérêt, le Musée et son petit jardin sont un havre de paix. Il communique avec la vigne de Montmartre voisine. Dès l’entrée vous serez dans l’ambiance de ces années de fin du 19ème. Vous pourrez admirer quelques affiches de Lautrec, un joli piano Pleyel, tout ou presque tout sur le Chat Noir, et admirer la magnifique vue sur le Nord de Paris, la vigne et le Lapin Agile à vos pieds.

    Le Musée de Montmartre
    12, rue Cortot
    75018 Paris
    01.46.06.61.11
    Site web du Musée

  • De Barbès à Stalingrad : 1er arrêt, le centre Fleury Barbara

    Nous nous intéressons de plus en plus au street art, les manifestations urbaines de l'art, au graffiti, etc. Notre projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad (voir notre article du 17 mars 2014), présentée à des élus de nos trois arrondissements limitrophes et à la Maire de Paris, fin février, n'y est pas étranger. Nous sommes bien conscients que la promenade sous le viaduc du métro aérien, de sa sortie de terre juste avant le carrefour Barbès jusqu'au magnifique serpentin qui longe la Rotonde de Ledoux entre Stalingrad et Jean-Jaurès, ne pourra jamais se couvrir d'herbes folles ! 

    C'est pourquoi nous nous tournons vers une autre forme d'embellissement, plus en phase avec le lieu, plus conforme à la tradition de ces faubourgs populaires, et plus susceptible de durer dans un environnement urbain dense. Toutes les contraintes de ce parcours ne doivent pas pour autant s'élever comme autant d'obstacles. Il faudra les lever une à une : à coeur vaillant rien d'impossible ! Et depuis peu, en fait depuis le conseil d'arrondissement du 10e du 12 mai, nous savons que l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) va plancher sur la question et consulter les habitants ainsi que tous les acteurs locaux. 

    Le parcours en question est déjà jalonné d'équipements municipaux, récents, appréciés, qui ont fait leurs preuves, et qu'il ne faudrait pas oublier. Ils représentent déjà des étapes sur lesquels pourra s'appuyer le projet.

    Premier arrêt : le centre musical Fleury Goutte d'Or Barbara situé au n°1, rue Fleury dans le 18e (à peu près au 70 bd de La Chapelle) Une visite s'impose --> visite virtuelle avant de vous rendre compte sur place par vous-même. 

    Le street art ne trouve-t-il pas déjà présent dans ces représentations géantes de femmes africaines qui surveillent la ponctualité des rames de métro qui passent sous leurs yeux ? 

     

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    Photo Vladimir Dubus

  • Portrait d'artiste : Jean Moderne, aka RCF1.

    Faire de l’axe Barbès Stalingrad un espace de la Culture Urbaine et du Street Art est un projet qui nous tient à cœur. Nous sommes allés à la rencontre de l’artiste Jean Moderne,  aka RCF1, dont nous vous présentons ici un portrait.

     

    paris,barbèsn street-art,rcf1,jean-moderne,graffitiL’énergie des quartiers populaires au cœur de la création

    De la fenêtre de son appartement, les voies ferrées de la gare du nord, le viaduc du métro aérien. Trains et rames défilent. Les jours de marché on aperçoit en contrebas les camions des marchands de fruits et légumes qui déballent leurs marchandises. Toutes les surfaces d’expression du graffiti brut, peint dans l’urgence et la spontanéité, se sont données rendez-vous dans son panorama. C’est ici qu’habite Jean Moderne, aka RCF1, figure pionnière du mouvement graffiti en France. 

     

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    RCF1 crée en 2004 Black Market une série de toiles, marquées par l’énergie ambiante des quartiers populaires, qui circule de Barbès à Ménilmontant. Black Market est une forme de survie en milieu urbain, une culture de la rue qui s’approprie les mots et les supports, s’expose, se donne à voir. Ce travail sur toile est en continuité des tags, des throw-up (lettrage réalisé à la bombe) et des graffs qu’il peint alors sur les camions des primeurs.


    Paris graffiti-writer RCF1 paints a truck and a canvas. 
    Director Romain Thieriot 

     

    Parcours d'un peintre rock qui fait du graffiti

    Influencé par le mouvement Mod dans son adolescence, il commence la peinture en dessinant sur les parkas de ses amis et en bombant les murs de scooters au pochoir. En 1988, il interrompt des études d’histoire de l’art lorsqu’il découvre le graffiti new-yorkais. Pour lui l’Aérosol Art réinvente la peinture à un moment où l’art conceptuel semble l’avoir emporté. Il se jette alors dans ce qui lui semble être le dernier mouvement artistique fort, et peint à la bombe comme on joue avec une guitare électrique. Son style, marqué par la culture rock, est signé d’un acronyme portant les initiales d’une chanson des Clash : Rudie Can’t Fail (Mick Jones). Pour ceux qui ne l'ont pas dans l'oreille, nous vous proposons un petit détour par la bande son : c'est ici
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    Journaliste dès les années 90 pour la revue 1TOX puis Radikal, il interviewe les pionniers de la scène graffiti Dondi, Quick, Phase II. Ces derniers exerceront une influence majeure sur lui. En 1993, RCF1 abandonne un temps les lettres pour des points d’exclamation ressemblant à des fantômes, lesquels influencent le Street-Art alors naissant. (source Biographie Galerie Celal)

     

     

     

     

    Recherche d'essentiel de la toile à la fresque monumentale

     

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    Jean Moderne/RCF1 Macaé UTE Norte Fluminense 2012

    Reconnu comme figure incontournable de la scène graffiti, il oriente sa peinture vers une recherche d’essentiel, explorant les couleurs primaires et les lignes noires, que l’on retrouve de manière récurrente dans son travail en galerie ou sur les fresques monumentales qu’il réalise à Buenos Aires, Macaé au Brésil (ci-dessus) ou encore à Niort ou La Rochelle (ci-dessous). Puissance des lignes et des couleurs, icônes de la culture rock des sixties, les murs de Jean Moderne s'emparent avec jubilation du paysage urbain. 

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    RCF1 Beatles Mural La Rochelle. Photo Marie Monteiro

    RCF1 participe actuellement à l’évènement Red Bull Curates Canvas Cooler à la Galerie CELAL au 45, rue Saint Honoré, à Paris. (voir dans 20 minutes).

    10 ans après son Black Market et les camions des primeurs peints à la bombe, "les Beaux Arts de Bèsbar", à quand une fresque monumentale de Jean Moderne célébrant haut et fort le Street Art made in Barbès ? 

    Pour voir d'autres oeuvres de Jean Moderne une visite à la Galerie Celal et à son blog. (http://romeocharliefoxtrot.blogspot.fr)