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Rechercher : conseils de quartier

  • Conseil de quartier – 3ème partie

    Suite de notre petite analyse du rapport 2005.

     

    Le quartier Trudaine Rochechouart s’est réuni en Février, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 250 personnes. Notons que pour une densité de population qui doit être à peu près équivalente, ce quartier a une fréquentation presque double de celle de Lorette Martyrs, en forte augmentation par rapport à 2004 Une bonne surprise aussi puisque la réunion dont le thème central était la culture est celle qui a remporté le plus de succès (75 participants). Outre quelques projets d’aménagements comme la création d’une aire de stationnement pour les deux roues rue du Faubourg Poissonnière, le Conseil s’est particulièrement intéressé aux animations de quartier (fête d’Anvers le 4 Juin). C’est là un facteur constant depuis la création de ce Conseil et qui perdure en 2006. Notons au passage que réalisées en dehors du Conseil de quartier, les réunions de concertation dans le cadre du réaménagement du square d’Anvers ont eu un certain succès.

     

    Le Conseil n’a pas investi en 2005. L’essentiel de ses dépenses de fonctionnement a été consacrées aux animations mais celles-ci, là encore, restent modestes : 37% du budget de fonctionnement.

     

    Le quartier La Fayette Richer s’est réuni en Janvier, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 110 personnes. La réunion d’Avril traitant du sujet de la circulation rue Cadet a eu le plus de succès (40 participants), preuve s‘il en est que les questions de vie quotidienne et d’ordre pratique mobilisent plus. De part sa situation entre de grands axes très fréquentés par les automobiles (Boulevards, rue du Faubourg Poissonnière), le Conseil se préoccupe depuis sa création de la bonne utilisation de l’espace public. Le manque d’espaces verts, les projets immobiliers de l’îlot Sainte Cécile sont au cœur des préoccupations tout comme les travaux liés à la réalisation du Quartier Vert. « Végétalisation » des murs, réaménagement du square Montholon tout proche même si pas dans le périmètre de compétences du Conseil ont été et restent à l’ordre du jour. La récente décision du Maire de lancer le projet de fermeture de la rue devant l’église Sainte Eugénie devrait permettre à ce Conseil de continuer son travail de réappropriation de l’espace public.

     

    Le Conseil est celui qui a le plus investi : création d’une zone deux roues rue du Conservatoire en 2004 ce qui fait qu’il a engagé 57% de son budget d’investissement ces deux dernières années. Ses dépenses de fonctionnement restent elles aussi modeste (17% du budget).

  • Conseil de quartier – 4ème partie et conclusions

    Suite de notre petite analyse du rapport 2005.

     

    Le quartier Provence Opéra s’est réuni en Février, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 54 personnes. La réunion de Septembre où l’on traitait des questions de propreté est celle qui a eu le plus de succès (20 personnes). Si la fréquentation de ce Conseil peut paraître faible, il faut bien considérer ses particularités. Ce petit îlot au cœur de la zone des grands magasins et des bureaux est très peu habité comparé aux autres quartiers. Suivant certaines sources, il aurait même une des densités de population résidante les plus faibles de la capitale tout comme celle du fameux « Triangle d’Or » de l’avenue Montaigne. La faible quantité de résidants mais la très grande quantité de personnes y travaillant ou étant en transit (145 millions par an affirme le rapport) lui posent des problèmes spécifiques. Dans ce contexte, il est normal que les questions de propreté et de circulation soient les priorités. Plusieurs initiatives ont été prises dans ce sens notamment par la création de zones de stationnement pour les deux roues. A noter que ce quartier bénéficie d’une association de commerçants très active (rue Vignon), force d’animations et de propositions.

     

    L’investissement principal de ce Conseil a été en 2004 l’installation d’une jardinière au carrefour Haussmann Auber ne représentant néanmoins que 24% de son budget d’investissement. Il n’a quasiment rien dépensé en fonctionnement sur les deux dernières années.

     

    Que conclure de tout cela ?

     

    Sans y revenir particulièrement, la première conclusion est la relativement faible participation des citoyens aux Conseil de quartier. Le temps nous dira si cela est du aux modifications de comportement longues à se mettre en place ou si ces Conseils sont perçus de manière négative, c'est-à-dire sans influence réelle sur le cours des choses. Le Maire a beau nous dire que les décisions des Conseils de quartier tiennent une place importante au moment où une décision est prise, soit dans le 9ème, soit au niveau de l’Hôtel de Ville, reste à prouver que ces Conseils ont un réel pouvoir d’infléchir les choses. Ceci n’est pas encore démontré. De cette efficacité tient sans doute une plus grande participation aux réunions.

     

    La question de la faible utilisation des budgets, pourtant modestes, mis à disposition des Conseils demeure. Les participants n’ont-ils pas d’idées, ce qui est peu probable, ou est il difficile de faire émerger des idées qui reçoivent l’assentiment d’une majorité ? On touche là au fonctionnement même des Conseils dans notre arrondissement. Encore faudra t-il vérifier cette hypothèse en regardant comment d’autres Conseils dans d’autres arrondissements se sont comportés. Sans faire trop d’éloges à la Mairie, ce travail fait dans une transparence réelle dans le 9ème sera difficile à mener si on en juge par le comportement de certains autres Maires d’arrondissement.

     

    Arrondissement très urbain, le 9ème se concentre sur les questions liées au bien être (espaces verts, circulation, …) mais les animations, la vie de quartier, le lien social demeurent une préoccupation dans un arrondissement où les habitants (55 000) sont quotidiennement confrontés aux flux de personnes venant y travailler ou faire des achats (plusieurs centaines de milliers chaque jour). Les délibérations des Conseils traduisent bien ces deux faits.

     

    Disons pour conclure que la création de ces Conseils de quartier représente une réelle opportunité pour chaque citoyen de s’exprimer et d’influencer les décisions à prendre. Cela reste très relatif, certes, mais cet « outil » de la démocratie existe, peut être est il temps de s’en saisir.

  • Conseils de quartier, collectifs d’animation

    medium_Conseils_de_quartier_9e.2.jpgSuite à la réunion plénière des Conseils de quartier tenue en juin dernier et dans la perspective des prochains Conseils cet automne, la Mairie du 9ème a lancé l’appel aux candidatures pour devenir membre des "collectifs d’animation", nouveau terme employé désormais à la place dans anciens "collectifs de proposition".

     

    Il est inutile de revenir sur les difficultés rencontrées dans la vie des Conseils de quartier de notre arrondissement, celles-ci sont certainement surmontables. Une condition parait néanmoins indispensable pour arriver à un résultat satisfaisant : la prise en charge de la vie de ces Conseils par les citoyens eux-mêmes. La chose est possible. La charte qui en régit le fonctionnement telle qu’elle existe aujourd’hui dans le 9ème le permet même si au-delà de discours souvent très ouverts, les élus ne manifestent pas dans l’action un grand désir que cela se fasse en permettant aux Conseils d’acquérir une d’autonomie, certes relative, mais nécessaire. La mobilisation des citoyens est donc plus que jamais requise.

     

    Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site de la Mairie du 9ème, avec les dates importantes :

    • 8 septembre : date limite des candidatures
    • 18 septembre : vote en Conseil d’arrondissement de la nouvelle charte
  • Les collectifs d’animation des Conseils de quartier

    medium_Conseils_de_quartier_9e.3.jpgEn marge du Conseil d’arrondissement qui s’est tenu lundi 18 septembre a eu lieu le tirage au sort des personnes candidates pour constituer les collectifs d'animation des Conseils de quartier.


    La charte des Conseils de quartier modifiée telle qu’elle a été adoptée par le Conseil d’arrondissement renforce le rôle des Conseils. Le texte de cette charte est disponible sur le site web de la Marie du 9ème. Dans sa nouvelle mouture, il donne plus d’autonomie aux collectifs d’animation par rapport aux élus référents.


    Les collectifs d’animation sont normalement constitués de 7 titulaires et de 7 suppléants.

    42 personnes ont fait acte de candidature, nombre donc inférieur au potentiel puisqu’avec 5 Conseils de quartier, 7 titulaires et 7 suppléants, 70 personnes pouvaient être nommées.

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    Les urnes dans lesquelles sont tirées au sort les noms

     

    Les 42 candidats ont donc tous été intégrés dans les collectifs de la manière suivante :

    • Quartier Trudaine Rochechouart : 7 titulaires et 7 suppléants
    • Quartier Provence Opéra : 3 titulaires
    • Quartier Lorette Martyrs : 7 titulaires et 2 suppléants
    • Quartier Clichy Trinité : 6 titulaires
    • Quartier La Fayette Richer : 7 titulaires et 3 suppléants.

    Une réunion des 42 personnes est programmée le 3 octobre prochain dans le cadre de la préparation des Conseils qui se tiendront on octobre novembre prochain.

  • Les Conseils de quartier ou « comment s’en débarrasser ? »

    Si la mise en place des Conseils de quartier en 2001 est effectivement à mettre au crédit de la municipalité, il est clair que l’expérience montre que cette mise en place ne s’est pas faite dans de bonnes conditions. Du découpage géographique de notre arrondissement dont chacun voit bien qu’il est très artificiel (pourquoi un Conseil Provence Opéra pour un quartier où il y a fort peu de personnes et un Conseil  Clichy Trinité regroupant deux quartiers très peuplés si différents ?) au manque de concertation (on a voulu faire passer des séances d’information pour des séances de concertation) en passant par l’encadrement de ces Conseils par des élus référant omniprésents maîtrisant jusqu’à l’ordre du jour des réunions, il n’a pas fallu longtemps pour que la fréquentation des Conseils devienne marginale, donc leur représentativité contestable et les comités les animant sans aucune motivation. Réduits à de simples comités des fêtes de quartier, les Conseils de quartier n’ont pas été à la hauteur des attentes des habitants. De nombreux exemples très récents nous prouvent que les intentions de la municipalité réélue en mars restent dans la lignée des habitudes antérieures : le projet de réaménagement de la rue de Rochechouart dont les travaux seront lancés en juillet n’a fait l’objet d’aucune concertation avec le Conseil de quartier concerné ni d’ailleurs celui de la place Turgot. Les travaux en cours rue Victor Massé pas plus à notre connaissance, malgré des pétitions qui ont circulé il y a quelques mois, signe de la mobilisation des habitants.  Les questions sérieuses de sécurité qui ont fait l’objet de nombreuses interpellations sont restées sans réponse efficace. Il suffit par ailleurs de discuter un peu avec d’anciens membres de collectifs d’animation pour comprendre leur découragement. Sans parler de l’espèce de noyautage des comités d’animation à des fins soit partisanes, soit personnelles.

     

    Le 18 juin prochain se tiendra une réunion plénière des Conseils de quartier et sera l’occasion pour les habitants de notre arrondissement de se mobiliser en faveur d’un exercice réellement démocratique de nos Conseils de quartier. Il est clair que sans une mobilisation forte, nos élus ne seront pas tentés de faire beaucoup d’efforts, l’expérience 2001-2008 nous le prouve.

    Nous vivons une période de grande instabilité sociale qui engendre beaucoup de problèmes notamment un « vivre ensemble » de plus en plus difficile. Les questions de sécurité bien sûr, mais aussi celles de la plus simple incivilité sont devenues quotidiennes. Il n’est bien sûr pas question de rendre le Maire de Paris ni celui du 9e responsables de cette situation mais, peut être, le bon fonctionnement d’instances comme les Conseils de quartier, parmi d’autres, peut nous aider à en résoudre quelques-uns. C’est ce bon fonctionnement que nous devons demander et obtenir, conformément aux promesses faites.

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    Il y a les discours et il y a les actes. Considérer les uns et les autres en ce qui concerne les Conseils de quartier, c’est comprendre, qu’à bien des égards, nos élus ont un problème avec ceux-ci.

     

    Examinons d’abord les discours.

    La mise en place des Conseils de quartier dans le 9ème après les élections de 2001 ouvrait une ère nouvelle nous disait la municipalité qui venait d’être élue. Beaucoup de choses ont été écrites sur la question. Inutile d’y revenir. On voulait faire de nos Conseils de quartier des organes de concertation, d’animation, des lieux d’expression démocratique. Sept ans plus tard, il faut croire que les choses n’avaient guère changé puisque les promesses électorales sur le sujet n’ont pas manqué lors de la campagne des municipales 2008 : « Une "Charte de la participation parisienne" sera élaborée dès le début de la mandature, en synergie avec les mairies d’arrondissement, les représentants des conseils de quartiers et du monde associatif, puis soumise au vote des élus du Conseil de Paris. Par cette Charte, les mairies d’arrondissements et la Ville s’engageront vis-à-vis des Parisiens sur des modalités et des règles de concertation précises; pour les conseils de quartier, cette charte arrêtera des principes communs sur leur composi­tion – la plus ouverte possible – et leur renouvellement régulier, les sujets sur lesquels leur consultation deviendra incontournable, la maîtrise de leur ordre du jour, le suivi de leurs demandes. » Source : page 34  du fascicule Paris, un temps d’avance – projet 2008-2014. Ou encore : « Associer les Conseils de quartier à la définition des priorités d’investissements localisés » Source : page 9 du fascicule le 9e, un temps d’avance avec Jacques Bravo. Promesses électorales qui résonnent, en creux, comme un aveu d’échec.

     

    Examinons maintenant les faits.
  • Conseils de quartier : chez nos voisins

    d9e6baec0c481c7b9061a19eb156d206.jpgQuoi de mieux pour se rendre compte de ce qui se passe ailleurs en matière de réunion de Conseil de quartier que d’aller voir chez nos voisins du quartier Saint Vincent – Lariboisière dans le 10ème arrondissement quand ils nous y invitent ? Nous y sommes allés le jeudi 26 juin.

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    Le fonctionnement des Conseils de quartier dans le 10ème arrondissement n’est pas très éloigné de celui de notre 9ème. C’est une réunion de citoyens. Vient qui veut. La réunion était programmée à 19h à l’école de la rue de Belzunce. Une petite cinquantaine de personnes assistaient à la réunion. Là s’arrêtent les ressemblances.

     Le Conseil de quartier est préparé par le collectif d’animation qui se réunit à l’avance pour définir l’ordre du jour dans le détail. Cet ordre du jour est extrêmement précis, minuté même, sans pour autant interdire le débat. La veille du Conseil de quartier, l’équipe d’animation diffuse à ses  membres le déroulé de la réunion et désigne un modérateur de séance.

    La réunion elle-même se déroule sous la présidence du collectif d’animation. En préambule, et ce à chaque Conseil de quartier, sont rappelés les objectifs de ces Conseils et la règle du jeu concernant la prise parole. Les élus de l’arrondissement, présents, n’ont pas de places privilégiées, ils sont dans le fond de la salle et attendent qu’on leur donne la parole.

    Sur le fond, disons que les questions posées, les problèmes abordés, sont de même nature que ceux traités dans notre arrondissement : la propreté, la circulation, les SDF, la concertation sur les projets, les réponses aux questions posées à la mairie qui tardent à arriver, …. Mais la manière de poser ces questions est différente. Les habitants n’hésitent pas à interpeller de façon très directe, certes sans agressivité, mais avec détermination. Les élus répondent aux questions mais souvent on sent comme un décalage entre les réponses et les attentes des habitants. En ce 26 juin, deux élus du 10ème étaient présents. Alexandra Cordebard, 1ère adjointe au maire du 10ème a répondu un peu façon langue de bois mais avec intelligence aux interpellations des participants tandis que Eric Algrain, également adjoint au maire du 10ème, a lui tenu un discours politique sur la méthode des Conseils de quartier qui a foncièrement déplu à l’auditoire qui n’a pas manqué de manifester son mécontentement. Ainsi va la vie dans les Conseils de quartier du 10ème !

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  • Ce soir Conseil de Quartier Trudaine - Rochechouart

    paris, 9e, square-d-anvers, urbanisme, jeux, enfants,Le collectif du conseil de quartier Trudaine - Rochechouart, rajeuni, comprenant de jeunes parents, et des moins jeunes sensibles aux rares espaces verts du 9e, ont décidé de présenter un état des lieux des deux squares, situés dans le périmètre du CQ Trudaine - Rochechouart, le square d'Anvers et le square Montholon.

    La présentation à elle-seule vaut le déplacement ! Vous y trouverez un état des lieux, en image,  mais aussi des possibilités nombreuses, toujours en image, observées dans d'autres squares parisiens, et des astuces pour palier l'éxiguité des espaces, des trompe-l'oeil arborés qui peuvent donner un sentiment de profondeur quand un recoin parfois trop exigu ne peut accueillir un terrain de boules ou une mare aux canards !

    Un souci parmi d'autres est de redonner de l'espace aux petits, d'améliorer la qualité visuelle des squares, de protéger les arbres, comme ceux de Montholon qui sont centenaires et souffrent du contact brutal avec certains jeux, de faire respecter les abords de ces lieux de vie en décourageant les dépôts sauvages d'ordures ou d'objets encombrants. Globalement de les rendre plus conviviale et facile d’accès.

    Venez apporter vos idées. Le débat est très ouvert. Toutes les suggestions sont les bienvenues.

    Le titre ----- Squares : lieux de vie !

    Le lieu ------ Ecole maternelle du 68-70 rue de Rochechouart

    L'heure ----- 19h30

  • Chapelle - Marx-Dormoy : conseil de quartier

    paris,conseil-de-quartier,chapelle,marx-dormoy,jardins,Nous avons noué des liens amicaux avec les animateurs du conseil de quartier Chapelle - Marx-Dormoy, parce que nous avons cru un certain temps qu'en associant nos forces et nos compétences d'observateurs locaux et attentifs, nous pourrions obtenir un aménagement de l'entrée dans Paris et la réduction du flux des automobiles par l'avenue de la Chapelle et la rue Marx Dormoy. Ce sont ces flux qui engorgent le quartier "dit" vert autour de la rue Philippe de Girard dans le 10e, par exemple, comme nous l'avions entendu en conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc, autre conseil de quartier avec lequel notre association a entretenu des relations de bon voisinage ! Ce sont aussi souvent ces entrées-là qui encombrent le boulevard de La Chapelle quand il butte sur le carrefour Barbès.

    Nous avons conservé l'habitude de communiquer entre nous... et aujourd'hui nous vous annonçons que le conseil de quartier Chapelle Marx Dormoy tiendra une réunion publique ce soir jeudi 24 novembre à 19 heures, au collège Aimé Césaire, 22 rue Pajol, dans le 18e.

    Le thème choisi est

    Présent et avenir de nos jardins

    Sous ce terme "nos jardins", l'équipe d'animation entend plus particulièrement le square Louise de Marillac, les jardins d'Eole et bien sûr tous les jardins partagés qui existent ou pourraient exister dans le périmètre du conseil de quartier.

    C'est en hiver, qu'on prépare le printemps... vous dirait un jardinier. Alors, ce soir, venez discuter de l'avenir de vos jardins.

  • Un Conseil de Quartier sur les Toxicomanies & la SCMR !

    Le sujet est d'actualité : la salle de consommation à moindre risque ("SCMR"), que nous avons encore évoquée mardi 26 mai ("Salle de conso : ce sera à Lariboisière") et mercredi 3 juin ("Salles de conso : Lariboisière, une bonne idée ?").

    Vous pourrez donc poser vos questions sur le sujet lors du prochain Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul (dont la page Facebook est ici) :

    le mardi 9 juin de 19h à 21h

    à l'école élémentaire située au

    3 rue de Belzunce, Paris 10e

     

    Les intervenants comprendront notamment :

    • Frédéric Ségura, Commissaire de Police et Adjoint du Commissaire Central du 10e
    • Marie Jauffret-Roustide, dont nous vous avions parlé en février dernier pour son excellent article "Les salles de consommation à moindre risque : de l'épidémiologie à la politique"
    • Elisabeth Avril et Céline Debaulieu de l'association Gaïa Paris.  

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    Cliquez sur l'affiche pour télécharger le tract correspondant

     

  • La boîte à idées du conseil de quartier

    Dans le 18e, la démocratie locale qui dispose de deux chargés de mission entièrement dédiés à l'organisation des Conseils de quartier (CQ) et à l'aide aux équipes d'animation, a lancé une consultation pour renouveler le stock d'idées des équipes récemment tirées au sort (en avril). Après « Madame la Maire j'ai une idée », pour des projets éligibles dans le cadre du budget participatif, après les espaces verts de « Du vert près de chez moi », nous n'avons qu'un conseil à vous donner : n'hésitez pas à interpeler votre conseil de quartier en lui suggérant vos meilleures idées.

    Nous vous proposons ici le formulaire que vous pourrez envoyer à la mairie du 18e, à condition bien entendu d'être un habitant ou un usager de ces territoires. Celui-ci est fait pour le CQ Goutte d'Or Château rouge mais la procédure peut être appliquée à tous les autres de l'arrondissement.

     

    L'équipe d'animation souhaite aujourd'hui recueillir vos idées, demandes, souhaits pour votre quartier ! Les réponses que vous apporterez aux questions qui vous sont posées ci-après aideront les membres de la nouvelle équipe d'animation à poser les jalons des projets qui pourraient être menés prochainement.

    Quel est votre nom ?

    Quel est votre prénom ?

    Merci de nous indiquer votre adresse email *

    Quels sont pour vous les sujets essentiels pour le quartier Goutte d'Or - Château Rouge ? (En quelques mots clés)

    Quels sont pour vous les enjeux auxquels se doit de répondre le conseil de quartier ? (En quelques mots clés)

    Avez-vous des idées d'actions à mener au sein du conseil de quartier ?

    Avez-vous des projets à soumettre à l'équipe d'animation ?

    Participeriez-vous à des groupes de travail pilotés par l'équipe d'animation ?

    Oui / Non

    Comment souhaiteriez-vous vous engagez dans votre conseil de quartier ?

    Avez-vous des remarques à communiquer à l'équipe d'animation ?

    Merci beaucoup pour vos retours. Vos réponses vont être analysées et l'équipe d'animation reviendra vers vous très prochainement. N'hésitez pas à contacter le service démocratie locale veronique.lecomte1@paris.fr ou 01 53 41 17 88 pour tout complément d'information.

     Les conseils de quartier disposent de budget plus limité que ceux alloués dans le cadre du "Budget participatif" mais toutes les bonnes idées ne sont pas forcément onéreuses. A vous ! 

     

  • Conseils de quartier : peut-on les revitaliser ?

    Les conseils de quartiers (CQs) ont été généralisés dans les 122 quartiers de la capitale lors de la première mandature de Bertrand Delanoë (2001-2008). Ils ont connu alors un certain succès et la participation des Parisiens y était satisfaisante, semble t-il. Chacun reconnait paris,conseil de quartier,démocratie locale,mobilisationaujourd'hui que ces CQs se sont essoufflés et que de moins en moins de gens y assistent. Ce constat a été partagé par tous les candidats aux municipales de 2014 et a fait l'objet d'une attention particulière lors de la campagne électorale. Certains engagements ont été pris notamment par l'actuelle maire de Paris, Anne Hidalgo, sur le sujet dans le cadre plus général du fonctionnement de la Démocratie locale à Paris (lire Ca devrait bouger côté conseils de quartier).

    Notre association Action Barbès s'est toujours intéressée aux CQs et s'y est investie dans les quartiers jouxtant le carrefour Barbès, voire au-delà. Dans bien des cas, nous sommes présents dans les équipes d'animation comme aujourd'hui pour les CQs Anvers Montholon (9e), Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (10e) et Montmartre (18e) et nous assistons aussi régulièrement aux CQs La Chapelle Marx Dormoy, Goutte d'or Château Rouge (18e) et Louis Blanc Aqueduc (10e). Dans le cadre des renouvellements des équipes d'animation actuellement en cours dans les 10e et 18e, nous avons posé notre candidature dans certains quartiers.

    Sans vouloir généraliser notre expérience, il nous faut constater un certain nombre de faits.

    D'abord la réelle baisse de mobilisation des habitants pour assister/participer à ces conseils aujourd'hui. Seuls les sujets un peu sensibles comme la propreté, la sécurité ou bien des aménagements importants de voirie arrivent encore à intéresser mais guère plus. Il y a bien sûr des différences, cette baisse de fréquentation est moins marquée dans le 18e qui est un arrondissement très peuplé.

    La relative faiblesse des équipes d'animation qui sont en général toujours constituées des mêmes personnes, en petit nombre. Certaines sont motivées mais certaines sont  peu actives et rendent le travail de ces équipes difficile et quelques fois laborieux.

    L'hétérogénéité des chartes de fonctionnement des CQs et leur complexité rendent le fonctionnement de cette Démocratie participative très lourd et parfois incompréhensible (lire Des conseils de quartier sauce locale).

    Le rôle joué par les élus référents reste ambigu. Disons que dans bien des cas, les CQs fonctionnent dans une autonomie surveillée. La politique n'est jamais très loin ce qui a sans doute tendance à faire hésiter nombre de gens à participer.

    La mairie de Paris n'ignore pas ces problèmes et a lancé plusieurs actions afin d'essayer d'y trouver une solution. A l'initiative de Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris chargée en autres de la Démocratie locale, un voeu a été voté au conseil de Paris. Il y est mentionné, parmi d'autres mesures, que la charte de participation des Parisiens aux conseils de quartier serait révisée et qu'un outil numérique serait mis en place pour faciliter la circulation d'informations.

    Nous avons interrogé Pauline Véron sur ces mesures et sa réponse sera intéressante à lire.

    A suivre.

     

  • Renouvellement au sein des conseils de quartier du 18e

    La mairie du 18e avait bien fait les choses. Salle des fêtes bien remplie, urnes alignées comme à la parade, élus vigilants, citoyens motivés. Mais de quoi s'agit-il au juste ? Les conseils de quartier (CQs) du 18e (8 au total) renouvellaient leurs équipes d'animation.

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    Comme tous les 122 CQs de Paris, ceux du 18e sont pilotés par ce qu'on appelle ici des équipes d'animation (on les nomme également ainsi dans le 10e alors qu'on les appelle bureaux dans le 9e mais la fonction reste la même). Dans cet arrondissement, ces équipes sont composées de 13 personnes, 4 femmes, 4 hommes et 5 représentants d'association. Tout le monde est choisi par tirage au sort et la durée du mandat est de 2 ans.

    Donc, en cette fin d'après midi du 13 avril, c'était la séance de tirage au sort, très sévèrement contrôlé par le Directeur des Services de la mairie du 18e. Le 18e arrondissement est l'un des plus peuplés de Paris (environ 200 000 habitants) aussi n'était-il pas anormal que les candidatures soient assez nombreuses (environ 450). A noter, signe des temps, que 90% de ces candidatures avaient été déposées par Internet via la site de la mairie du 18e.

    Action Barbès, au titre des associations, avait fait acte de candidature pour intégrer l'équipe d'animation du quartier Goutte d'or-Château Rouge. La chance était avec nous en ce lundi puisque nous avons été tirés au sort. Notre association sera donc présente dans cette équipe d'animation et représentée par un adhérent habitant à deux pas de l'église Saint-Bernard, très bon connaisseur de son quartier, que ce soit de son passé comme de son présent. C'est pour nous une présence très importante car il est clair que le projet de promenade urbaine que nous défendons et qui est désormais bien sur ses rails intéresse au premier chef les habitants de la Goutte d'or. Leur participation à la concertation dans le cadre de l'élaboration de ce projet est absolument nécessaire.

    Pour être complet, sachez que deux de nos adhérentes ont également intégré ces équipes d'animation à titre individuel : une dans le quartier La Chapelle-Marx-Dormoy et l'autre dans le quartier Goutte d'or-Château Rouge.

    Ce tirage au sort nous a permis de découvrir une petite faille dans le règlement des conseils de quartier du 18e. Nous voulions être candidats dans les CQs Goutte d'or-Château Rouge et Montmartre, dans ce dernier pour continuer le gros travail que notre représentant y a fait depuis plus d'un an. Notre double candidature a été rejetée par la mairie du 18e car une association ne peut pas être présente dans plusieurs CQs à la fois suivant le règlement. Mais être candidat, vu le mode de désignation par tirage au sort, ne signifie pas être présent ! C'est le sort qui décide. Il semble que la mairie du 18e a vu le problème et un petit toilettage du règlement pourrait être envisagé pour palier cet inconvénient.

    Alors maintenant, au travail !