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Rechercher : conseils de quartier

  • Conseils de quartier

    PN : il est préférable de ne pas trop parler du passé pour se concentrer sur le futur, alors rapidement, quels sont pour vous les choses qui ont bien fonctionné de 2001 à 2008 et celles qui nécessitent des modifications ?

    AB : j’étais un acteur au début, puisqu’en fait, dans le Conseil de quartier La Fayette Richer, là où j’habite, j’étais membre du collectif d’animation. Mais j’avoue avoir lâché assez vite pour deux raisons très simples : d’abord j’étais engagée dans des associations par ailleurs et j’ai dû faire un choix, et aussi parce que les sujets abordés ne m’intéressaient pas toujours. Je crois d’ailleurs qu’il y a une réflexion à mener sur les sujets.

    Mon sentiment est qu’actuellement le bilan des Conseils de quartier est positif dans la mesure où des habitants se sont mobilisés pour mener des projets. Ne serait-ce que faire la démarche, cela me semble important. La deuxième chose, lorsqu’il y avait des projets en lien avec des associations, des structures existantes, on se rend bien compte que le processus a pris et que les projets ont pu aboutir. En revanche, tout ce qui concerne les questions d’aménagement, les projets à plus long terme, l’investissement était beaucoup plus complexe à mettre en œuvre et là les articulations entre les Services, l’Administration et les habitants, le temps des uns et celui des autres n’étaient pas les mêmes et il faudra réfléchir à cela. Lorsque l’on parle de fêtes de quartier, il n’y a pas de souci mais dès qu’on arrive dans un schéma d’investissement, on est plus dans les mêmes temps et il y a un décalage, un déficit d’information des habitants, et du coup cela les démobilise. Il faut y réfléchir, maintenir le lien.

    Le troisième élément, c’est que les Conseils de quartier permettent aux habitants de s’exprimer sur tous les sujets, le temps de la parole est essentiel, l’élu doit y trouver sa place.

    PN : quel périmètre peuvent avoir les changements apportés à la Charte : le découpage géographique de notre arrondissement par exemple ou bien l’extension du domaine de compétences des Conseils, d’autres choses … ?

    AB : l’essentiel de la réflexion que nous allons porter à la connaissance des habitants concernant la révision de la charte porte sur la place de l’élu. L’objectif étant, puisque les Conseils de quartier sont un outil de Démocratie locale, de voir comment chacun va traiter sa part.

    Sur le périmètre géographique, cela ne peut être fait qu’avec une délibération du Conseil de Paris. On peut émettre le souhait de modifier le périmètre des Conseils mais il faut avoir une discussion plus approfondie en regardant les mouvements de flux des habitants.

    Quant à émettre un Vœu comme cela se fait dans d’autres arrondissements, il faut considérer la légitimité des Conseils, la représentativité des habitants. Lorsque l’on parle avec les personnes dans un Conseil de quartier, on est dans l’échange d’informations, éventuellement de la gestion de projets. Sur la notion de prise de décision, ce qu’on peut avoir c’est effectivement les habitants faisant remonter de l’information et souhaitant que des choses soient portées à l’ordre du jour du Conseil d’arrondissement. Mais cela ne représentera que les habitants présents. Par ailleurs, le fait qu’un élu entende les demandes et les porte lui en tant qu’élu parce qu’il estime que cela a un sens politique, cela peut se faire.

    PN :quelles obligations l’exécutif municipal s’impose t-il vis-à-vis des décisions des Conseils de quartier ?

    AB : nous avons une obligation de transparence pour les décisions que nous prenons en tant qu’élus par rapport aux décisions des collectifs d’animation. Autrement dit, si une décision est prise par un collectif d’animation concernant un projet, notre obligation est de dire cela est faisable ou cela ne l’est pas, de donner des réponses précises. Première obligation : être très transparent non seulement sur la faisabilité ou non d’un projet mais aussi sur son suivi. Il faut une traçabilité des projets.

    La seconde obligation que l’on a c’est un devoir d’information sur un périmètre, un territoire donné. S’engager à ce que, lorsque cela concerne les Conseils de quartier, ceux-ci soient bien informés.

    Donc si on est transparent, si on informe bien, si on se fixe une obligation de consultation sur certains sujets – gros aménagements par exemple – on devrait pouvoir faire des choses.

    PN : la concertation avec les Parisiens a été déclarée prioritaire par Bertrand Delanoë au cours de la campagne électorale. Il semble qu’il y ait des ratées en ce début de mandat – n’y revenons pas. Les Conseils de quartier sont des organes de concertation par excellence – certes, pas les seuls – alors, comment allez-vous concrètement organiser cette concertation ? A quel moment, à quel stade des projets allez vous insérer le processus de concertation avec les Parisiens ? En préambule je vous pose la question un peu brutalement : faites-vous la différence entre « information » et « concertation » ?

    AB : j’ajoute consultation ! Je fais la différence entre les trois. Information signifie qu’on informe, on explique ce qui va être fait pour des choses décidées. Consultation : on recherche un avis. Concertation, on essaie de faire ensemble, de se concerter, de se mettre d’accord.

    C’’est là la difficulté de faire vivre la Démocratie au niveau local. Si on est vraiment dans de la concertation, quid de la représentativité des gens qui participent, combien en faut il au minimum pour que cela ait un sens ? Il y a là à réfléchir aux outils de la Démocratie locale. Nous sommes en phase de construction sur le sujet. On pense à des commissions transversales pour certains sujets – voirie par exemple. Ces commissions seraient en dehors des Conseils de quartier, travaillant indépendamment, mais émanant des Conseils.

    PN : il y a un fort débat à propos de la légitimité des Conseils de quartier. L’argument de la légitimité a d’ailleurs été utilisé plusieurs fois par des élus et les Services de la Ville pour ne pas accepter les décisions de certains Conseils de quartier. Cette question peut paraître un peu théorique mais elle est essentielle car derrière la légitimité se cache la responsabilité des uns et des autres. Quel est votre avis sur la question et êtes vous prête à dire que quelque soit le mode de désignation et de fonctionnement des Conseils de quartier du 9e, leurs décisions seront légitimes ?

    AB : si sur un gros projet d’aménagement, il n’y a que 10 personnes qui s’impliquent, cela va être compliqué de dire aux habitants « voilà la décision » ! Alors qu’est ce qui est légitime qu’est ce qui ne l’est pas, cela dépend aussi des prérogatives du Conseil de quartier. Si le Conseil a un budget d’investissement et qu’il peut le faire, que le projet relève de ses compétences, on le fera.

    PN : les Conseils de quartier sont-ils pour vous des instances qui permettent aux élus de mieux remplir leur mandat en restant à l’écoute des électeurs, sont-ils des instances de surveillance des élus pour en corriger certaines actions, sont-ils des forces de proposition dans un partage plus équilibré des pouvoirs locaux ?

    AB : les termes sont choisis ! Je dirais que les 3 sont justes, je suis gênée par le mot « surveillance ».

    C’est à la fois pour l’élu la possibilité d’avoir un retour – il faut éviter le bilan systématique, ne pas se mettre en situation défensive – et d’étudier l’évolution de la sociologie du quartier. Sur l’aspect « surveillance », disons contrôle démocratique, il peut s’exercer là. Il y a aussi une force de propositions. Le Conseil de quartier peut aussi être le lieu de construction de liens. Pour moi, c’est essentiel que l’on arrive à construire du lien social. Ce que j’aimerais, c’est que dans les Conseils de quartier viennent des gens que l’on n’a pas l’habitude de voir.

    PN : enfin, pour vous, quelle est la place de l’élu dans le dispositif Conseil de quartier ?

    AB : le rôle des élus était important au début pour créer une dynamique. Après une expérience de 7 ans, on peut se dire que l’élu peut se retirer un petit peu. C’est l’idée que nous avons et que nous allons proposer le 18. On va voir comment les habitants vont percevoir cette proposition. Mais les situations ne sont pas les mêmes dans les Conseils de quartier. Il y aura toujours un élu mais leur situation pourrait être différente. Nous n’avons pas de principe figé sur la question.
     
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    9bdf8d4e001a89e9bb9255e7ec2f328f.jpgAmina Bécheur devant son bureau lors de notre entretien le 13 juin.

     

    Dans la perspectivve de la réunion plénière des Conseils de quartier de notre arrondissement qui se tiendra mercredi 18 juin à 19h salle Rossini à la mairie, Amina Bécheur, Conseillère d'arrondissment, déléguée à la Démocratie locale, à la vie associative et à l'économie sociale et solidaire, nous a accordé une interview pour nous présenter cette réunion et nous expliquer dans quel état d'esprit elle l'aborde.

     

    Paris Neuvième (PN) : pourriez-nous nous rappeler les objectifs de la réunion du 18 juin prochain ?

    Amina Bécheur (AB) : le premier objectif de cette réunion est de reprendre contact avec les habitants de l’arrondissement. Les contacts ont été un peu distendus entre décembre 2007 et maintenant pour diverses raisons – les élections, le renouvellement de l’équipe municipale, etc. …- et donc l’objectif essentiel est cette reprise de contact avec un ordre du jour important, à commencer par le bilan annuel des activités des Conseils de quartier , bilan réalisé par les collectifs d’animation eux-mêmes. Un second objectif est de présenter le projet de l’équipe municipale en lien avec celui de l’Hôtel de Ville dans la mesure où l’adjoint au Maire de Paris en charge de la Démocratie locale, Hamou Bouakkaz, nous a déjà réunis pour nous indiquer ses priorités, et dans ce cadre, nous devons les articuler dans les arrondissements. Dernier point, la discussion sur la charte des Conseils de quartier dans la mesure où l’on doit tous les deux ans renouveler cette charte. Nous avons déjà engagé une première étape de discussion lors d’une réunion des collectifs d’animation et également entre élus.

    PN : dans quel état d’esprit abordez-vous cette réunion ?

    AB : pour moi c’est une première en tant que Conseillère d’arrondissement. C’est l’occasion pour les habitants de mieux me connaitre, de voir la manière dont je compte travailler avec eux. Mon état d’esprit est : aller à la rencontre des habitants, donner un peu de moi-même pour qu’ils comprennent comment j’envisage les choses.

    Ma manière de faire est en deux volets. D’abord communiquer, échanger, savoir mener les échanges, savoir écouter, apprendre des habitants. Ensuite dire quelles sont nos orientations. Nous avons conçu quelque chose, on y a réfléchi, mais nous sommes dans un processus. Quand bien même j’ai ma propre idée des choses, quand bien même j’ai un objectif collectif avec les autres élus, c’est dans l’interaction que cela pourra avancer. Donc, je viens avec des orientations – il faut avoir une ligne directrice – mais on peut très bien discuter ces orientations, on peut y réfléchir ensemble, et la Démocratie locale ne peut fonctionner que dans la mesure où les habitants s’approprient les projets et qu’il y a un échange constructif entre nous.

  • Conseil de quartier Montmartre

    Le prochain conseil de quartier Montmartre se tiendra

    le mercredi 25 mars 2015 à 19h

    à la Mairie du 18e

    (En effet, en raison des contraintes liées au plan vigipirate, il n'a pas été possible de trouver un lieu dans le quartier)


    Ce conseil de quartier portera sur le thème : Transports publics et déplacements et traitera plus particulièrement :

    - du bilan des aménagements réalisés au carrefour rue de Clignancourt/ rue Ramey  et prochaine phase d'aménagement;

    - du bilan sur le dispositif Paris Respire Montmartre;

    - du devenir du Montmartobus (en présence d'un représentant de la RATP);

    Un bilan sur l'action du conseil de quartier depuis 2 ans sera également présenté.

    Toutefois, il nous faut mentionner les difficultés rencontrées par l'équipe d'animation du conseil de quartier Montmartre, dont Action Barbès fait partie, pour préparer cette réunion. En effet, malgré les demandes répétées, il n'a pas été possible de rencontrer les services de voirie et l'élu en charge de l'espace public (M. Beppo) afin de préparer de façon concertée ce conseil de quartier. En particulier, il n'a pas été apporté de réponses aux interrogations soulevées sur les sujets qui seront discutés.
    Il est donc probable que ses membres découvrent lors de la réunion publique les présentations qui seront faites par les représentants de la mairie, sans avoir pu échanger préalablement.

    Il est à espérer que le fonctionnement des conseils de quartier dans le 18e arrondissement sera revu à l'issue du renouvellement des membres des équipes d'animation prévu le 13 avril 2015 afin de permettre une réelle concertation avec les services de la mairie. Cela semble indispensable pour que la démocratie locale ne soit pas un vain mot.

    Capture d’écran 2015-03-18 à 09.57.47.png

     

     

  • Conseil de quartier Montmartre

    Qu'on le sache et qu'on le fasse savoir ! Le conseil de quarter Montmartre se tiendra le

    Mardi 2 décembre à 19h

    à l'école élémentaire au 15, rue Houdon

    Le sujet : modifications du Plan Local d'Urbanisme

    Affiche CQ Montmartre 2 12 2014.png

     Cliquer sur l'image pour télécharger l'affiche en format PDF

     

    A cette réunion sera évoquée la présence des cars de tourisme dans Paris. Action Barbès a déposé une contribution sur le site imaginons.paris dans le cadre de la révision du PLU et présenté un voeu au conseil d'arrondissement du 10e.

     

  • Conseil de quartier Lariboisière: les gares et notre quartier

    paris,conseil-de-quartier,lariboisière,gares-nord-estLe dernier conseil de quartier
    avant les vacances d'été aura pour thème

    " Les gares et notre quartier
    Bilan et perspectives "

    On y parlera notamment de l'amélioration
    des parvis de la Gare du Nord et de la Gare de l'Est,
    de la signalisation du cheminement piéton
    entre les deux gares,
    d'un projet de fresques le long de la gare du Nord rue de images?q=tbn:ANd9GcQ2GgyXMoWVCPGwqRKClreLbH7Yxt7THUEXS0oHYOIUw0BhBbdqMaubeuge et du projet déjà ancien de CDG Express.

    Comme traditionnellement pour l'été,
    un pot de convivialité
    sera offert par le conseil de quartier.

    L'équipe d'animation a besoin de bonnes volontés
    pour reprendre ses activités en septembre.
    C'est l'occasion de venir la rencontrer .

     

    Une communication aux lecteurs du blog d'Action Barbès

     

    " Lecteurs de ce blog, partagez les articles qui vous intéresent avec vos amis sur Facebook. Un petit logo vous attend en fin d‘article.  Une page Facebook « Les amis d’Action Barbès » est ouverte. Ne manquez pas de vous y exprimer librement et de partager en direct quelques informations sur notre carrefour préféré.

               Vous avez aussi la possibilité d’insérer des photos. "

     

  • Conseil de quartier Trudaine Rochechouart

    Bien qu’avec moins de participants qu’à l’ordinaire, le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart tenu hier soir a été très animé. Il faut dire que le sujet principal s’y prêtait puisque l’on y parlait des antennes relais de téléphonie mobile. Le sujet est important, il concerne tout le monde, chacun étant préoccupé par les conséquences à long terme que peuvent avoir les champs électromagnétiques.

     

     

    M. Fournier du Service de l’Ecologie Urbaine (SEU) de la Ville de Paris a expliqué la teneur de la charte que la Mairie de Paris a signé en 2003 pour une durée de deux ans avec les trois opérateurs de téléphonie mobile. Il s’agissait de se mettre d’accord sur trois points :

    . limiter l’exposition des personnes au champ électromagnétique par une limitation de puissance à 2 volts / mètre et de le vérifier par des mesures régulières

    . se concerter et informer pour l’implantation de nouvelles antennes – mise à disposition de cartes d'implantation d'antennes dans les Mairies d’arrondissement

    . de suivre l’évolution des choses dans le cadre de la préparation d’une nouvelle charte à échéance de la première, soit en cette année 2005.

     

    En ce qui concerne le 9ème, le bilan des années 2003-2005 est le suivant, d’après le SEU :

    . 35 sites ont fait l’objet d’une installation sur toits,

    . 76 sites ont fait l’objet d’une installation sur façades,

    . 22 accords ont été accordés sur les 28 dossiers proposés,

    . 29 mesures ont été faites, 27 avec des résultats dans les normes, les deux restantes ayant fait l’objet de mesures correctives de la part des opérateurs.

     

    Présentées ainsi, les choses paraissent satisfaisantes mais les habitants du quartier regardent la question différemment. Beaucoup ont fait remarquer que les mesures n’étaient pas fiables et, sans le dire expressément, pensent que les opérateurs trichent sur les mesures, limitant la puissance des antennes au moment des contrôles. Beaucoup de parents sont inquiets pour les enfants et la plupart des copropriétés qui ont accepté l’installation d’antennes sur leur toit ou sur leur façade rencontrent des difficultés avec les opérateurs pour faire respecter les normes en vigueur.

     

    La question de l’utilité de la charte et de son efficacité est donc posée.

     

    Un représentant de l’association « Robin des Toits » est venu porter la contradiction.

     

    Vous pouvez consulter le site web de cette association - Robin des Toits – et aussi ce que dit la Mairie de Paris sur la question.

     

    Le Conseil de quartier a aussi été consulté sur l’aménagement du carrefour rue du Faubourg Poissonnière / boulevard de Magenta dans le cadre des travaux qui touchent le boulevard. La rue change de sens de circulation et l’élargissement des trottoirs permet d’envisager l’utilisation de l’espace ainsi dégagé. Diverses propositions seront étudiées : parking pour deux roues, pose d’une statue, proposition de création d’une terrasse de café, pose d’une colonne Morris.

     

    Le collectif de proposition du Conseil de quartier a formulé deux idées d’animation :

    . une fête pour la réouverture du square d’Anvers après les travaux qui commenceront avec retard fin Novembre pour se terminer aux alentours de Juin 2006

    . un repas de quartier avenue Trudaine avec animations musicales – date non encore fixée.

     

    Ces deux propositions ont retenu l’attention et le collectif va approfondir les sujets.

     

    Dans les questions diverses, notons que la réalisation d’un parking pour deux roues au niveau du 148 rue du Faubourg Poissonnière semble acquise.

  • Opinion : charte des Conseils de quartier

    Au mois de Juin prochain se tiendra la réunion plénière des Conseils de quartier du 9ème arrondissement. Cette séance a pour objet unique l’échange d’expériences des 5 Conseils de quartier de notre arrondissement et les modifications qui pourraient être apportées à la charte, règle commune aux mêmes 5 Conseils.

    Vous savez que la démocratie locale est un des principaux sujets abordés sur ce blog. Non pas pour des raisons de simple politique bien éloignée de mes préoccupations, mais parce qu’il me semble que cette démocratie locale peut être un des éléments nous permettant de résoudre un certain nombre de problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui dans le fonctionnement de notre vie démocratique. Je ne sous-estime pas les difficultés ni la part d’utopie que le développement de la démocratie participative contient mais cela ne constitue pas une raison pour ne pas tenter de jouer le jeu.

    Dans cette perspective et après plus de deux ans de fréquentation des Conseils de quartier du 9ème, des différents contacts que j’ai pu avoir avec les acteurs parisiens de ce projet et dans une totale liberté n’étant membre d’aucun parti politique ni d’aucune association à caractère politique, je vous soumets un projet de texte modifiant la charte des Conseils de quartier de l’arrondissement. Pour plus de clarté, le document que vous trouverez en annexe met en parallèle le texte actuel et les propositions de modification.

    Trois axes ont prévalu dans la préparation de ce texte :

    1/ rendre les Conseils de quartier plus efficace : sans chercher à créer une structure supplémentaire mais tenant compte de la manière dont les Conseils sont constitués, leur efficacité ne peut être assurée que par une structure légère intermédiaire clairement mandatée pour mettre en œuvre les décisions. C’est pourquoi, sans en exagérer l’importance, je propose un renforcement des collectifs de proposition ;

    2/ rendre les Conseils plus autonomes par rapport à la municipalité : les participants aux Conseils de quartier doivent s'approprier ces Conseils et en assurer le fonctionnement. Les Conseils ne doivent pas être uniquement des organes de consultation pour les élus mais aussi des forces de propositions jouissant d’une réelle autonomie sans néanmoins devenir des contre pouvoirs mettant en cause la légitimité acquise par les élus au travers du suffrage universel ;

    3/ assurer la pérennité des Conseils quelque soit la couleur politique des élus.

     

    J’ouvre le débat. Je vous soumets ce projet de texte en espérant obtenir vos commentaires et suggestions avant de le proposer aux participants lors de la réunion de Juin. Il s’agit d’une action citoyenne et bénévole dans le plus strict sens du terme. Vous pouvez me faire parvenir vos commentaires et/ou suggestions sur ce blog ou bien directement par mail.

     

    Soyons conscients de la chance que nous avons de vivre en démocratie et utilisons la sans modération dans le respect de chacun.

     

    Projet de texte

    Périmètre géographique des Conseils de quartier

     

  • Opinion : charte des Conseils de quartier

    N'oubliez pas de me faire parvenir vos éventuels commentaires sur le projet de modificactions de la charte des Conseils de quartier du 9ème. Ca se passe ICI

  • Les Conseils de quartier à Paris

    802b161c83b6566b899b1ce74d062cd0.jpgL’Hôtel de Ville a publié il y a quelques jours les actes du Printemps de la Démocratie 2007 qui s’était tenu en Mars dernier.

    Cette session a été consacrée aux Conseils de quartier afin de voir comment cette fameuse Démocratie participative mise en place par étapes successives à Paris fonctionne aujourd’hui et ce qui peut ou doit être amélioré.

    Les actes reprennent à la fois les échanges qui ont eu lieu sur le site web dédié, mis en place dès le début de 2007 par la Mairie de Paris et que vous pouvez toujours consulter, et ceux des différents ateliers  de la journée du 24 mars.

    Les questions liées à l’harmonisation de la composition et du fonctionnement des 121 Conseils de quartier sont récurrentes. Elles se posent car Paris doit être considéré comme une entité et non pas comme 121 quartiers isolés les uns des autres. L’hétérogénéité actuelle tant dans la composition que dans le fonctionnement des Conseils de quartier pose problème. Les questions liées à la communication ou au budget des Conseils sont plus faciles à résoudre.

    Notre 9ème est à l’honneur puisque deux projets ont fait l’objet d’une attention particulière. Le guide Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats d’abord dans la rubrique Promouvoir l’image du quartier. Mention tout à fait méritée de notre point de vue car il s’agit d’un  travail remarquable. Le Conseil des Sages dans la rubrique Instances de Démocratie Locale.

    Vous pouvez télécharger ce document en cliquant ICI.

  • Réunion plénière des Conseils de quartier

    Les 100 participants à cette réunion sont à peu près le nombre moyen de participants à chacune des sessions des 5 Conseils de quartier durant l’année, qu’il nous faut quand même ramener au potentiel, certes théorique, du nombre de participants maximum à ces Conseils, soit le nombre d’inscrits sur les listes électorales du 9ème plus les gens qui y travaillent soit environ 40 000 personnes. N’y aurait-il que 10% de ce potentiel mobilisés, soit 4000 personnes, nos 100 participants ne représentent que 2,5% de cet échantillon. C’est extrêmement faible et pose clairement la question de la représentativité des Conseils, c'est-à-dire la validité des avis et recommandations émis par ceux-ci.

    La manière d’aborder le sujet par les élus est contradictoire. Le discours est extrêmement ouvert, plein de bonnes intentions, quoique flou. Mais la pratique s’avère moins libérale. Le mode de désignation des Collectifs de propositions est fixé par la Mairie. Les dates de réunion des Conseils également. La révision de la charte devra nécessairement s’inscrire dans les objectifs fixés par l’Hôtel de Ville pour le projet de charte parisienne. Le maintien des élus référant qui deviendraient élus délégués, omniprésents, semble là pour encadrer, limiter, les marges de manœuvre des collectifs et donc des Conseils. Jusqu’aux comptes-rendus qui sont écrits par un(e) chargé(e) de mission de la Mairie ! Sans parler de la confusion sémantique qui semble régner rue Drouot comme à l’Hôtel de ville  entre information, consultation et concertation !

    Reconnaissons que les citoyens n’ont pas non plus une attitude très claire. Leur manque d’engagement, la non prise en mains de l’outil Conseil de quartier pour diverses raisons, gênent le processus, voire le bloquent. Le fait que ce soit des militants politiques - ce qui ne serait leur être reproché bien entendu – qui la plupart du temps intègrent les collectifs de propositions n’arrange pas les choses. Sur les quatre rapporteurs d’activités des collectifs qui ont pris la parole au cours de la réunion du 18, quatre sont des militants ! Ce n’est faire de procès d’intention à personne que de dire que cela peut en gêner certains. Enfin, last but not least, la nature des sujets traités par les Conseils de quartier sont certainement la cause de ce non engagement. Tant que ceux-ci se contenteront d’être de simples comités des fêtes locales, il y a fort à parier que nombre d’habitants ne souhaiteront pas s’y investir.

    Alors échec de la Démocratie participative ? Anesthésie de celle-ci par des élus préoccupés de conserver les quelques prérogatives qu’ils ont encore et qu’ils ne veulent pas voir entamer par les habitants ? Immaturité démocratique de la population, voire irresponsabilité ? Le chemin va être long. La Démocratie représentative a mis presque deux siècles pour s’installer, restons optimistes.

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    D’où vient l’impression que quelque chose ne fonctionne pas dans les Conseils de quartier dans notre arrondissement ? Mercredi 18 juin se tenait salle Rossini la réunion plénière des 5  Conseils de quartier du 9ème. Peu de monde – au maximum 100 personnes – pour cette réunion de « reprise de contact » comme l’a définie sur ce blog il y a quelques jours Amina Bécheur, Conseillère d’arrondissement en charge, entre autres, de la Démocratie locale. L’ordre du jour comprenait 3 volets : présentation des objectifs de l’exécutif municipal en matière de Démocratie locale pour la nouvelle mandature, bilan de l’activité des Conseils pour 2007/2008 et révision de la charte.

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    Jacques Bravo, Maire du 9e, et Amina Becheur, Conseillère d'arrondissement en charge de la Démocratie locale ont présidé la réunion

     

    Dans un discours introductif assez court, Jacques Bravo, Maire du 9ème, a dit la manière dont il voyait les choses. « Les citoyens sont au cœur des sujets qui les concernent » a-t-il affirmé. Si les citoyens demandent des choses à la Mairie, « la Mairie a des choses à demander aux citoyens » a t-il encore déclaré. Il souhaite que les sujets traités par les Conseils de quartier dépassent le cadre de notre arrondissement pour éventuellement avoir une influence sur l’Hôtel de Ville et c’est pourquoi il donnera « la priorité aux propositions ayant reçu le label Conseil de quartier ».

    Amina Bécheur, quant à elle, a rappelé le cadre du travail dans lequel s’inscrivaient les Conseils de quartier. Les prochains Conseils se tiendront en septembre ou octobre, avec comme mode opératoire la charte révisée qui servira de règle du jeu dans les relations entre les Conseils et la Mairie, les élus. Elle place la mission des Conseils dans la perspective de ce qui est prévu par l’Hôtel de Ville en matière de Démocratie locale. Une charte parisienne de la participation est un objectif fixé par le nouvel adjoint au Maire de Paris en charge du sujet, Amou Bouakkaz. Cette charte est supposée définir les grands principes et la charte des quartiers devra être en cohérence avec celle-ci. Amina Bécheur insiste sur l’importance de la mise en place de commissions transversales, en charge de sujets spécifiques, comme la voirie, le patrimoine, la solidarité, etc. … Ce processus a été initié au sein du CICA avec les associations. Elle insiste aussi sur la nécessité de faire fonctionner en cohérence, si ce n’est ensemble, les instances liées à la vie de la Démocratie locale que sont le Conseil de la Jeunesse, le Conseil des Sages, les Conseils de quartier et le Conseil des Résidents Etrangers non communautaires à créer.

    Les collectifs de proposition ont ensuite présenté longuement leurs réalisations 2007/2008.

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     De gauche à droite : le rapporteur du collectif La Fayette Richer et celui de Clichy Trinité

     

    D’où vient donc l’impression que quelque chose ne fonctionne pas ?

  • Conseil de quartier Anvers Montholon

    Le Conseil de Quartier Anvers-Montholon tiendra sa prochaine réunion publique :
     
    Le mardi 7 avril à 19h30

    à l’école maternelle 68 rue Rochechouart


    Ordre du jour :
    - Réaménagement du square d’Anvers
    - Retour sur la marche exploratoire du 21 février
    - Choix de mobilier urbain
    - Propositions déposées sur la plateforme du budget participatif
    - Annonce des prochains événements
     
    N’hésitez pas à relayer cette invitation auprès de vos voisins !

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  • Retour sur le conseil de quartier Lariboisière

    De nombreux thèmes abordés lors de ce conseil de quartier Lariboisière (qui sera peut être le dernier avant les  élections à venir) et de nombreux élus présents. Une quarantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à l'école de la rue de Belzunce.

    Marché Saint Quentin

    Quelques chiffres sur ce marché couvert : une surface vente+réserve de 1300 m2 pour 34 commerçants. 703 300€ de travaux réalisés pas la Ville pour des mises aux normes, l'éclairage et diverses améliorations. Le gestionnaire de marché vient d'être reconduit pour une durée de six ans.

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    Plusieurs constats évoqués par les habitants. Tout d'abord le manque de signalétique pour se rendre sur ce marché, on pense aux touristes. Le manque évident de fréquentation en semaine et un turnover de commerçants qui n'arrivent pas à avoir un chiffre d'affaires suffisant. Autre remarque : "il fait froid", donc difficile de déjeuner aux tables installées,sous la halle, à cette saison.

    Pourrait-on revoir les horaires d'ouverture ? Organiser des soirées pour rentabiliser ? 

    Hélène Duverly, élue du 10e chargée du commerce, explique: la Ville est propriétaire des lieux et choisit les types de commerce, mais la vie du marché appartient au gestionnaire (ici Groupe Bensidoun). Il existe un comité de marché (5 commerçants) pour le lien Ville-commerces. En ce qui concerne les horaires, les commerçants ne sont pas favorables à une modification. Seuls les traiteurs restent ouverts à l'heure du déjeuner et aimeraient avoir des clients le soir. La fermeture a déjà été repoussée à 20h. Pour des animations le soir, c'est possible : il y a évidemment des normes de sécurité à respecter et c'est donc la préfecture qui décide. 

    Boutiques Semaest

    Rappelons que la Société d'économie mixte d'aménagement de l'Est parisien "Semaest" permet de racheter des locaux commerciaux pour garder et remettre du commerce de proximité. C'est le cas de plusieurs commerces rue de Maubeuge et rue de Dunkerque notamment. Nous avions rencontré les gérants du dernier en date à s'installer, "Les Miscellanées". La boutique du 69, rue de Maubeuge, qui fut d'abord occupée par un caviste, est restée vide plusieurs mois. C'est actuellement un lieu de vente éphémère d'objets pour enfants. "La Fibre Naturelle" du 37, rue de Dunkerque est désormais fermée et on cherche un repreneur. Selon les rues, le succès de ce dispositif n'est pas assuré.

    Le point sur les sauvettes à Barbès

    Nous ne reviendrons que peu sur ce point évoqué par Stéphane Bribard, élu chargé de la prévention et de la sécurité dans le 10e. Il a rappelé les actions de police en cours, les réunions régulières mises en place avec le commissaire Jacques Rigon (voir nos articles du 4 et du 7 février). Le marché sera bien déplacé cet été. La problématique des "biffins" fera l'objet de réunions avec la préfecture. C'est un point particulier, a ajouté l'élu. Quelques habitants ont inévitablement fait part de leur exaspération face à l'occupation de l'espace public et la malpropreté qu'elle entraine.

    Aménagement du square Alban Satragne

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    Après un diagnostic sur les usages (jeux et sports - biodiversité et palette végétale - cheminements et aires de repos) et plusieurs réunions d'échanges, les travaux d'aménagement devraient être terminés fin 2019. Le mur du 109, de la rue du Faubourg Saint-Denis sera bien végétalisé, le pigeonnier supprimé (une expérience coûteuse et inutile...), un jardin partagé le long du gymnase, un espace de convivialité prévu devant la chapelle ainsi qu' un espace de jeux de dames côté Magenta et une aire de repos autour de la fontaine. Une discussion avec la Poste est actuellement engagée pour récupérer un espace qui permettrait une nouvelle aire de jeux. Par ailleurs, un projet de végétalisation (Parisculteurs) du toit de la médiathèque est acté. Confronté comme bien d'autres lieux au problème de présence de rats (voir notre article du 20 janvier), Sylvain Raifaud, élu chargé de l'environnement, a précisé que des opérations de dératisation étaient en cours dans l'arrondissement, mais qu'il y avait aussi des nourrisseurs !

    Balcon vert liaison des 2 gares

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    Le projet avance bien. Les travaux d'aménagement de la rue d'Alsace ne pourront commencer qu'après l'ouverture du jardin. Ce qui n'empêche pas les pistes de réflexion en matière de circulation et de stationnement plus particulièrement. Une étude du Stif est en cours (nous avons participé à une première réunion le 2 février et suivrons ce dossier). Il faut savoir que ce sont pas moins de 200 000 usagers des gares qui font une correspondance entre le nord et l'est, dont beaucoup à pied. Stif, Ville, RATP et SNCF ont un objectif commun d'amélioration. On n'oublie donc pas le cadre de vie des habitants. Il sera nécessaire d'améliorer les traversées piétonnes rue La Fayette. Et on réfléchit également à l'amélioration des liaisons souterraines gare de l'Est. Actuellement il existe un tunnel non utilisé,  tunnel qui commence à Chateau-Landon et qui pourrait rejoindre l'entrée du RER E et la gare du Nord. Il serait alors nécessaire de prolonger ce tunnel : un point prévu dans la concertation.Toutefois, on en est seulement aux études techniques.

    Des concertations sont prévues avec les usagers et les habitants, ont annoncé Elise Fajgeles, chargée des déplacements et Paul Simondon, chargé de l'urbanisme. D'ici là, certains riverains aimeraient bien que, pendant les travaux de la rue d'Alsace, le stationnement ne soit plus interdit des deux côtés de la rue des Deux Gares. La situation n'est jamais simple quand des travaux de grande envergure ont lieu ; on connait le problème à Château-rouge pour la station de métro !

  • Conseil de quartier Anvers Montholon

    "Manger sain et local" tel est le thème principal de la prochaine réunion plénière du conseil de quartier Anvers Montholon qui se tiendra le mardi 29 novembre à 19h à l'école située 45, rue de la Tour d'Auvergne.

    On y parlera nourriture bio et circuit d'approvisionnement court, entre autres avec La Ruche qui dit Oui Valeyre, la Ruche qui dit Oui Tour des Dames, les Paniers du Val de Loire, le Réseau des AMAP et AMAP du 9e.

    Il y aura aussi un débat à propos des projets du conseil de quartier :